11.01.2008

Les livres lus par SANDRINE - lectrice vorace

Voici le bilan et les critiques des livres lus par SANDRINE depuis le 1er janvier 2008. 25 livres, soit 9912 pages


J.K. ROWLING, Harry Potter et les reliques de la mort, 810 p.
Sans vexer ceux qui se refusent de lire Harry Potter, vous commettez là une grave grave erreur. Que dire de plus que c'est simplement un petit bijou ! Et dire que ces livres étaient destinés aux adolescents. Remarquez, je me dis que je n'en suis jamais sortie vraiment. Et c'est tant mieux tellement c'est bon.8795

Bruno CHIRON, Iphigénie d'Europe, possédants et possédés, 159 p.
Un petit plaisir et je sais déjà ce que vous allez dire. L'auteur est un membre de la confrérie, et en plus mon frangin (quelle fierté !). Oui oui, je sais mais ça ne m'empêche pas d'être objective, je vous assure. Outre les histoires de couples (vous remarquerez que je ne parle pas d'amour) un autre protagoniste est en scène : la guerre des marchés, la gloire à l'argent où le sexe est en toile de fond. Cette pièce, est-elle réellement une fiction ? Je crois bien que non.

Guillaume Musso, Seras-tu là ? 336 p.
Elliott est jeune médecin prestigieux à Manhattan dans les années 70. Outre d'avoir une carrière qui s'annonce exemplaire, il partage son coeur avec Illena. Seulement son coeur puisque les deux amants vivent à 2000 kilomètres l'un de l'autre. Elliott se refuse de la rejoindre encore, ni même de partager sa vie avec elle. La vie est bien dure. La belle meurt subitement. 30 années passent. Même si sa vie a été bien remplie, Elliott est hanté par le passé et obsédé de culpabilité. L'occasion insensé lui donne la possibilité de revenir en arrière. Mais est ce que le destin est rétrogradable ? C'est un des sujet préféré de Guillaume Musso. Je ne m'en lasse pas.

Blandine LE CALLET, Une pièce montée, 252 p.
Une pièce montée, c'est bien le mot de ce mariage mené en grandes pompes. Chacun est habillé sur son 31, pomponné, sapé de pied en cap. Pour qui, pour quoi ? Pour les 2 tourtereaux ? Pour se rincer ? Pour flamber au cours d'un repas de princes ? Et montrer son bonheur aussi ? Qui, en grattant bien, est loin de sentir le bouquet de roses de la mariée.

Nicole DE BURON, C'est quoi ce petit boulot ? 316 p.
Bon, rien d'une grande tragédie, ni d'une oeuvre digne d'un prix Goncourt. Mais bon. Je vous raconte quand même. Une jeune bachelière avec un rêve : partir avec son jeune loup de copain, faire le tour du monde en bateau. Des parents inquiets sur la situation de leur fille : des petits boulots en veux-tu-en voilà, pas d'avenir sérieux, pas d'argent. Bon, la petite est une démmerdarde, mais bon. Et d'abord, qui est ce soi-disant bel étalon ?
Voilà. Tout se termine bien car la jeune délurée a réussi à se caser de manière plus ... "correcte" dirons-nous. En plus, les parents ont pas fait exprès. Très bof donc.

Pierre BELLEMARE, Jean-François Nahmias, Ils ont osé 40 exploits incroyables, 503 p.
C'est du Pierre Bellemare, un livre loin d'être ennuyant, racontant l'histoire ou un épisode de vie loin d'être ordinaire. Agréable à lire.

Guillaume MUSSO, Je reviens te chercher, 331 p.
Ethan, psychothérapeuthe prestigieux à New-York est le chouchou du grand public et des vedettes en vogue. Son dernier concept : le point de non-retour. Arrivé au bout de nos limites, de nos capacités à ne pas vivre pleinement et "heureusement" nos vies comme nous devrions les vivre, sans freins et sans maîtrise, plus rien ne peut plus être recommencé, refait, revu. C'est le précipice. Ethan est dans cette situation. Malgré ses devises et conseils, il se trouve être dans cette miasme. Un retour au normal est possible, 3 vies sont en jeu : la sienne, celle de Céline et de Jessie.
Ah Musso ! Bigre, toujours le même. Il y en a qui s'en lassent. Moi non.

Anna GAVALDA, La Consolante, 637 p.
"La consolante ? Qu'est ce que c'est ? demanda Charles inquiet, un genre de tord-boyaux ?
- Eh bien... Il y a la première manche, la deuxième, la belle, la revanche et la consolante. C'est une partie pour rien... Sans enjeu, sans compétition, sans perdants... Pour le plaisir quoi..."
Car Charles vit une sacrée partie de plaisir avec une drôle de smala qu'il a rencontré un peu par hasard. Qui le bouleverse grave (comme dirait Mathilde, son ado de fille). Et ce (ceux) qu'il rencontre, il ne pensait pas que ça existait (encore). Il reprend alors son regard de môme. Au début, il va dans ce "clan" comme ça, pour rien, enfin, si pour une femme, au départ. Et puis petit à petit, il n'est plus là (que) pour elle. Il y a Yacine (à 9 ans il connaît déjà la loi de la relativité), un lama, un chien de garde handicapé, des poules, "Quoi ? T'as vu la Vierge en short ?", des petits sablés, un coeur, un Port Ellen bien entamé par la dépression, une bique, 2000 m2 de terrain, une maison (loin d'être à l'abandon avec tous ces gamins), une charpente à tomber par terre (Charles est maître d'oeuvre), une kermesse, des enfants bousillés (mais qui bouffent la vie comme leurs brochettes de fraises Tagada), des croquis, des dessins, la nuque de Kate, une compétition de baudet disputé par Samuel (il y croit dur comme fer), la petite Nedra et son mutisme, sa mâchoire fracassée par ses salauds de parents, sa maison de poupée, les Patator avec Yacine (mais si, vous savez le mélange de Coca Cola et de Mentos ! Par contre ça marche pas aussi bien avec le Coca Light). Ah! Il y a aussi la partie de boules. Mais ça, personne ne s'en rappelle plus. Tout le monde était rond. Et puis Anouk, Alexis, son ex-ami d'enfance, des deuils..., le démarrage de toute cette épopée.
Enfin bon, je peux pas vous en dire dire plus. Ce livre, c'est la vie quoi. A lire plutôt deux fois qu'une.

Katherine PANCOL, La valse lente des tortues, 677 p.
La suite de "Les yeux jaunes des crocodiles".
Elle est assez lente l'entrée dans la valse. Mais on la termine à bout de souffle. Coupé d'ailleurs. C'est l'histoire d'une famille qui semble se désolidariser mais qui se reconstruit doucement mais sûrement. Comme ces charmantes petites tortues. Du moins certains, ceux qui se refusent de rester dans leurs habituels principes. Principes de précaution, principe du plaisir facile et factice, principes d'affichage, principes d'immobilisme... qui entrainent à la mort à petit feu voire même pire.
En tous les cas, la chevauchée des tortues a un dénominateur commun : la quête ou la reconquête d'un bonheur égaré ou jamais rassasié ou jamais connu. Les personnages marchent sur un fil tendu par un passé difficilement détricotable mais pas infaisable. Certains basculent du mauvais côté et s'y complaisent. Les autres, ma foi, continuent inexorablement leur chemin, bon an mal an.
Très bien mais aux tortues, j'ai préféré l'autre œuvre de l'auteur "Les yeux jaunes des crocodiles".

Laurent GAUDE, Le soleil des Scorta, 285 p.
Prix Goncourt 2004, mais aussi le prix Jean Giono et le prix du roman populiste.
Le soleil est rude dans la contrée de Montepuccio où vit la famille Scorta. Une famille qui traîne sa misère de génération en génération. Comme une malédiction qu'a laissé Luciano Mascalzone, dont le seul désir, peut-être, a été que ses enfants, petits enfants, et ce, pour la nuits des temps, vivent sa solitude, sa colère, ses vengeances, son aridité, comme le soleil qui trône dans cette vallée italienne. La vie n'est pas facile pour Carmela, Domenico, Giuseppe et Raffaele mais tous quatre se jurent de rester ensemble et de faire continuer à vivre l'âme de la famille Scorta si pauvre soit-elle. Très beau.

Bernard SCHLINK, Le liseur, 242 p.
L'étrange jeunesse de Mickaël, alias "Garçon" comme l'appelait Hanna, sa maîtresse . Qu'il revoit 7 ans plus tard sur les bancs des accusés. Elle comme criminelle, lui comme témoin de son procès. Il comprendra alors un peu mieux ses comportements, tâchera d'expliquer ses actes comme il peut. Si c'est possible.
Un livre qui fait froid dans le dos.

Marek HALTER, Marie, 329 p.
Pas la peine de la raconter cette histoire me direz-vous. Tout le monde la cannaît. Oui, mais pas comme la raconte Marek Halter. Pas ce qu'elle était avant. Elle est belle son histoire avec le bandit Barrabas. Et sa relation étrange avec le jeune Abdias.
Des passages un peu longs mais pas mal.

Elie WIESEL, Le testament d'un poète juif assassiné, 290 p.
" Votre oeuvre est une prière universelle pour la paix et un signe de foi en l'humanité. Vous avez consacré votre vie à vous battre contre les fanatismes, contre les souffrances et contre l'indifférence qui les entoure."
François Mitterrand (télégramme adressé à Elie Wiesel)
C'est l'histoire d'un jeune juif dans les années 70 qui revient dans le pays de ses ancêtres. Il s'appelle Grisha Paltielovitch Kossover, fils d'un poète assassiné par les services secrets du KGB. Grisha découvre le testament de son père. Père toujours torturé entre sa foi en la religion de ses pères et son combat pour un monde meilleur sous l'étendard du système communiste.
Cela fait des années que je souhaitais lire ce livre. Peur que ça ne me plaise pas, de l'ennui. Bon, j'ai osé. Vraiment bien. Et pas déçue.

Mark BURNELL, Caméléon, 425 pages
Alors, ce livre, j'ai réussi à le terminer, mais j'avoue, ça a été la croix et la bannière. Pour tout dire, j'ai compris vers la 100ème page quel était l'objectif de Petra Reuter, de son petit nom, Stéphanie Patrick. Un nom d'un commun ! On ne croirait pas que la dénommée est tueuse à gages, payées par Magenta House, branche des services secrets britanniques. Rien que ça.
Alors, le plus compliquée dans cette histoire, c'est de se retrouver dans le réseaux des mafieux russes et de leurs relations sordides.
Bof donc. Même l'histoire d'amour ne fait pas avancer mieux l'histoire. Komarov il s'appelle. Lui aussi, un méchant.

Philippe DIJAN, Ca c'est un baiser, 384 p.
Ca n'est pas vraiment une histoire d'amour, non, on ne peut pas dire ça. Et pourtant, les deux héros sont bien un homme et une femme. Coéquipiers. Travaillant dans la police. Alors ils bossent ensemble, se soutiennent, se serrent les coudes, couchent ensemble, ont peur l'un pour l'autre, tiennent l'un à l'autre... Mais de là à changer leur quotidien et changer leur vie. Non,ça ne leur vient même pas à l'esprit. Nathan est lui, bien trop occupé à tâcher de récupérer sa femme et à se demander ce qu'elle trouve à son nouveau copain, et elle, Marie-Jo plongée dans une enquête de meurtre assez glauque.
Pas top.

Evelyne VIGNAL, "5 mn pour...", 227 p.
5 mn pour tout remettre en question, 5 mn pour tout laisser, 5 mn pour choisir de partir ou rester, 5 mn et jouer sa vie et celles des autres. C'est bien le dilemne de Solène et Mickaël.
C'est une belle histoire, trop belle même, qui sent trop bon comme un fruit trop mûr. Ca ne peut pas exister. Alors, je trouve que ça laisse un goût bizarre.

Anna GAVALDA, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, 157 p.
12 petites nouvelles à lire de gens comme tout un chacun. Et si on les croisait dans la rue, on ne devinerait jamais ! Dans ces vies, la solitude qu'on tâche de noyer comme on peut, de s'en défendre.

Boris VIAN, Les fourmis, 219 p.
Voilà un livre où je n'ai pas très accroché. On voit bien là l'humour très noir et cynique de l'auteur. Ce n'est pas que je ne suis pas adepte mais c'est surtout que, dans certaines nouvelles, j'ai du mal à suivre et à comprendre ce que l'auteur raconte. Elle est l'histoire ? La réponse : il n'y en a pas.

Marc LEVY, Où es-tu ? 267 p.
L'histoire d'un homme et d'une femme s'aimant à leur manière. C'est clair, c'est un amour à distance qui s'effrite le temps passant. Enfin, il est là mais il faut bien que la vie reprenne le dessus, même sans l'autre.
Vraiment bien.

Stieg LARSSON, Millénium 1 - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, 574 p.
Mikael Blomkvist, journaliste à Millénium met sa carrière en berne. Il vient de perdre un procès contre un des plus grand homme d'affaire suédois et est condamné pour diffamation.
Henrik Vanger, ancien PDG du Groupe Vanger, fait appel à lui pour démêler une histoire vieille de 40 ans : retrouver sa nièce, Harriett, disparue dans des circonstances étranges. C'est Lisbeth Salender, jeune femme étonnamment intelligente et asociable au possible qui sera sa collaboratrice. Mikael et Lisbeth vont se retrouver penchés sur une affaire des plus sordides avec une famille Vanger qui a bien des secrets à cacher.
Vraiment très bien. Je me mets sous peu au tome 2.

Anne GAVALDA, Je l'aimais, 154 p.
Adrien, mari de Chloé et père de 2 enfants décide de partir pour rejoindre une autre femme. Le père d'Adrien décide d'emmener sa belle-fille et ses petits-enfants en week end. Tristre pour Chloé, il lui explique le courage qu'a eu son fils,... de partir et de la laisser seule. Parce que le père d'Adrien a vécu une même histoire. Non, différente. Puisque lui, avait décidé, 20 ans auparavant, (lui aussi marié avec des enfants) de rester et de s'accomoder de son existence.
Il raconte ainsi à Chloé comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
Et sa bellle maîtresse, que ressentait-il pour elle ? "Je l'aimais" répond-il

Stieg LARSSON, Millénium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette, 653 p.
A couper le souffle. C'est bien là qu'on se rend compte que Lisbeth Salander en a à revendre. De l'énergie et de la ténacité. Alors dans ce 2ème tome, elle joue véritablement à cache cache avec le célèbre journaliste de Millénium... et les autorités suédoises... et des sales hommes de main d'un dénommé Zala spécialisé dans le commerce du sexe. Elle se retrouve gravitant autour de trois meurtres ; et l'on connaît bien la violence de la demoiselle....
Aïe aïe aïe, c'est tellement affreusement collant d'adrénaline, que je vais m'enquiller le 3ème. Comme ça, juste pour le plaisir.
A lire absolument.

Amélie NOTHOMB, Mercure, 189 p.
Je n'ai même pas envie de le raconter tellement je l'ai trouvé si peu intéressant. Une femme se trouve être l'infirmière d'une pauvre fille enfermée depuis des années sur une île où elle ne voit personne. Sauf son "tuteur" de 40 ans son aîné. Il lui fait croire qu'elle est complètement dévisagée pour la garder bien auprès de lui. Par amour. Bon. Mais croyez-vous que la nymphette aura l'idée de se regarder un jour dans un miroir pour se rendre compte qu'elle est pas si laide que ça et qu'elle peut mettre les voiles ? Nenni !
Alors il y a sûrement un message subliminal là-dedans... Je l'ai pas encore trouvé.

Stieg LARSSON, Millénium 3 - La reine dans le palais des courants d'air, 711 p.
Dernier tome des épopées de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander. Je l'ai trouvé moins palpitant que les deux autres mais très bon quand même.
Le célèbre journaliste tente de mettre fin aux sombres complots que subit Lisbeth (et lui-même par la même occasion), tant de la bande à Zala que des membres de la Sapö, services de la police secrète suédoise. Ces deux -là sont d'ailleurs intimement liés, voire collés serrés. Il faudrait presque un miracle pour que les deux héros n'y laissent pas leur peau.

Khaled HOSSEINI, Les cerfs volants de Kaboul, 406 p.
Hassan et Amir. Deux enfants très proches, vivant sous le même toit à Kaboul, en Afghanistan. A croire qu'ils sont frères d'ailleurs. Evidemment, on pourrait croire que c'est la guerre qui les sépare. C'est en partie vrai. Mais c'est presque pire. Hassan, jeune chiite condamné par ses origines à servir son maître, le jeune Amir, doit partir du foyer avec son père d'une manière tragique. Amir a en effet commis une lâcheté terrible, envers son fidèle ami. Les deux enfants ne se reverront jamais. Et la culpabilité ne le quittera plus.
C'est en 2001 qu'Amir retourne chez lui, un peu forcé. Le passé l'a définitivement rattrappé : "il existe un moyen de te racheter" lui annonce t'on en effet au bout du fil. Ce moyen : retournée au coeur de l'Afghanistan des talibans et de son passé.
C'est un livre vraiment très beau et qui nous plonge en même temps dans un pays à l'histoire et à la culture terrifiante.
Si c'est mon dernier livre de l'année, j'aurais vraiment terminé en beauté.



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis bien d'accord avec toi ! Je suis fan de Harry Potter aussi ! Je m'apprête à lire l'ultime tome... ses aventures me passionnent aussi !
Bises Catherine

Anonyme a dit…

Par contre,j'aimerais bien aussi lire ton frère... mais je n'ai toujours pas reçu ses livres...snif snif...

La confrérie des 10 001 pages a dit…

Je suis vraiment fier de voir le tout premier commentaire d'un de mes livres publié.
Merci.
Bruno

La confrérie des 10 001 pages a dit…

Hello sandrine ! comment vas tu ?
bon, j'ai plein de retard dans l'enregistrement de mes livres lus...je n'ai plus de temps à moi... Daniel est vraiment trop fort en plus !
A bientôt
Catherine