12.31.2006

ARCHIVES DE TOUS LES LIVRES LUS EN 2006


Voici les critiques et les avis des livres lus en 2006 par les membres de la confrérie (classement alphabétique par nom d'auteur).


Mitch Albom, Les cinq personnes que j'ai rencontrées là-haut, 278 p. (lu par Sophie)

Matilde Asensi, Iacobus, 304 p. (lu par Bruno)
Un roman historique, certes pas révolutionnaire, mais qui est distrayant et de qualité. Rien ne manque dans cette histoire, sous forme d'une chronique médiévale ayant pour thème les Templiers : un secret ésotérique, de l'aventure, des complots, des crimes, de la romance et une fin étonnante. Un bon livre, best-seller en Espagne à sa sortie (en 2000), à lire d'une traite.

Nicole Avril, L'Impératrice Tome I, 364 p. (lu par Sandrine)
Tout d'abord, je n'ai jamais vu la saga en entier de Sissi sur nos petits écrans. Mais l'auteur, dès le début du livre souligne bien le décalage entre la réalité de l'Histoire et ce film devenu très célèbre avec la sublime Romy Schneider. Le roman de Nicole Avril est une biographie de Sissi l'Impératrice prise dans un conflit de l'Histoire entre son pays natal, l'Autriche et la Hongrie, sa terre de coeur au XIX ème siècle. La belle impératrice est en parallèle en guerre contre elle-même entre crise existentielle, angoisses, anorexies, doutes... Très intéressant et bien écrit.

David Ball, La prisonnière de Malte, 348 p. (lu par Françoise)
Quelle énergie en ces deux enfants pourtant issus d'un couple quelconque coincé dans la religion catholique avec tout ce que cela comporte au 16 ième siècle dans un endroit retiré et barbare. Le garçon qui au début semble frêle et incapable va se révélé intelligent et doué d'une mémoire exceptionnelle. Ses qualités lui éviteront de mourir en esclave mais il devra ( en apparence toutefois) se convertir à l'islam. Quant à sa soeur, elle sera confrontée à une autre religion que la sienne, le judaïsme. Elle va aller jusqu'à assassiner le prêtre qui la violée pour sauver ses amis juifs. Domage que je ne puisse pas lire la suite !!

Melissa Bank, Prochain arrêt le paradis, 375 p. ( lu par Catherine) Sophie Applebaum, l'héroïne de ce roman, est une jeune femme attachante qui affronte la vie sans se départir de son humour. Amoureuse collectionneuse, tour à tour d'un poète, d'un médecin, d'un jeune musicien, etc..., on la suit aussi dans sa quête d'un emploi et dans ses relations amicales pas toujours simples. Passionnant n'est-ce pas ? C'est un livre drôle et émouvant aussi, et Melissa Bank est un écrivain à découvrir si ce n'est déjà fait. ( d'elle aussi, essayez Manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles, très bon aussi !)

Simone de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, 503p. (lu par Catherine) Il s'agit du premier volume des mémoires de Simone de Beauvoir, où elle nous livre son enfance, sa construction personnelle, la distance qu'elle prend petit à petit avec son milieu, ses lectures littéraires et philosophiques, jusqu'à sa rencontre avec Sartre, son double masculin dont elle rêvait depuis toujours.

Jeanne Benameur, Les mains libres, 160 p. (lu par Sandrine)
C'est l'histoire d'une rencontre d'une bonne grand-mère, Mme Lure, veuve depuis des années avec un jeune gitan, Vargas. Cette rencontre va leur permettre de s'échapper de la prison qu'est leur vie. Mme Lure est en effet bloquée dans sa petite maison, ses petites habitudes et emprisonnée dans le présent, sans ses rêves. Vargas, lui, est enchaîné dans sa famille de nomades. Le passé de sa famille le pèse et est devenu incapable de prendre sa vraie liberté. Une rencontre significative et changeante de sens pour ces deux personnages, très mais monotone à lire.

Ulrich Bischoff, Max Ernst, 37 p. (lu par Bruno)
Une étude concise et bien illustrée de l'essentiel de l'oeuvre de celui qui est considéré comme le père de la peinture moderne et contemporaine. Son oeuvre est complexe mais démontre d'années en années toute l'influence de Max Ernst dans les beaux-arts jusqu'à aujourd'hui. Intéressant.

Lucien Bodard, Le chien de Mao, 532 p. (lu par Françoise)
Malgré le grand interêt que j'avais pour ce livre, il m'est arrivé en le lisant d'avoir envie d'en finir avec toutes ces cruautés, atrocités inimaginables. J'avais déjà lu des livres sur des impératrices chinoises telles que Wu ou Li. Je m'étais dit que ces barbaries étaient très anciennes et que depuis, nous étions un peu plus civilisés. J'avais tort. Car, sous la Chine de Mao, rien ou presque rien n'a changé. Sa femme (son chien) est une incarnation de ces impératrices assassines. Elle aime faire souffrir, humilier, tuer. Elle aime le sang et les conflits. Elle est folle et Mao ne vaut pas mieux. Comment des millions de gens ont pu se laisser entraîner dans pareil cataclysme. C'était le XX ième siècle mais on se croit le Moyen-Age.

Georges Bordonove, Les rois qui ont fait la France, Charles X, 297 p. (lu par Françoise)
C'est le premier livre de cette série que je lis. Je suis emballée. Non seulement on nous dépeint le roi ou le personnage concerné mais il y a une réelle étude de l'instant. Ceci nous permet de mieux comprendre la période de l'histoire décrite. Jusqu'à présent, je ne connaissais pas beaucoup Charles X. On le trouve enfant, on le découvre adulte. Pas trop sympathique en réalité ce personnage. Il est vrai qu'il s'est trouvé confronté à une période plus qu'agitée et dangereuse. Et ce n'est pas parce que on nait fils de roi qu'on a les capacités à gouverner contrairement à ce qu'il pensait de la royauté du droit divin.

Jeanne Bourin, La Dame de Beauté, 243 p. (lu par Françoise)
Agnès Sorel bénéficiait d'une beauté apparemment à couper le souffle. Le roi Charles VII disait que c'était la plus belle femme du monde. Il en fit sa maitresse officielle malgré la présence de la reine très catholique. Malgré de nombreuses grossesses elle resta toujours belle. Quand le roi était avec elle , il se transformait prenait de l'assurance , rajeunissait. Elle mourut en expiant ses fautes devant Dieu car elle avait toujours vécu dans l'adultère.

T.C. Boyle, Le Cercle des Initiés, 503 p. (lu par Bruno)
John Milk, jeune étudiant à l'université de l'Indiana, devient, en 1939, assistant du docteur McKinsey, alias "Prok", alias "Docteur Sexe". Sa mission ? Suivre l'inventeur de la sexologie moderne dans un projet ambitieux : interviewer et récolter des milliers de témoignages d'Américains sur leur sexualité. En acceptant ce travail, John Milk entre dans un cercle fermé qui ne sera pas sans dommage sur sa propre vie personnelle. Un roman osé et original sur un sujet peu commun, traité en plus avec brio, humour mais non sans espièglerie. Une vraie curiosité.

Marion Zimmer Bradley, Les brumes d'Avallon , 412 p. (lu par Françoise)
On retrouve dans ce livre tous les acteurs de la Table Ronde autour du roi Arthur. C'est le conflit entre l'ancienne religion des Druides et la nouvelle religion catholique. Morgane est chargée par la Déesse mère de sauver cette ancienne coutume . Le roi Arthur , poussé par sa femme très catholique , va enfreindre son attachement à l'ancien culte . Morgane va essayer de le déjouer ; elle devra tuer , souffrir elle meme pour y arriver. Elle y perdra tous les etres qui lui étaient chers y comprit son fils.

Dan Brown, Anges et démons, 600p.(lu par Catherine) Une menace terroriste plane sur le Vatican en plein conclave. Robert Langdon (également héros du DaVinci Code du même auteur), accompagné de Vittoria Vetra, se lance dans un véritable jeu de pistes à travers Rome, sur les traces d'un tueur quelque peu inquiétant... Un thriller captivant qui tient en haleine du début à la fin.

Serge Brussolo, Les dernières lueurs avant la nuit, 478 p. (lu par Françoise)
Robin a été enlevé à ses parents à l'age de deux ans par un couple dont la femmeest complètement aliénée. Elle élève l'enfant dans un environnement de conte de fée. Il est persuadé qu'il est le prince héritier d'un royaume ; il a à son service des serviteurs qui ne sont autres que des petits émigrés sans papier. Quand il arrive à douze ans il est trop grand ; la mégère le repousse et ilest relaché près de ses vrais parents. Son père est , sa mère est sous l'emprise d'un grand-père fou , il a trois frères et soeurs. Après bien des forfaitures la police va faire la relation entre ce que raconte ce petit enfant et un autre enlevé et relaché quelques années auparavent. Ce dernier est totalement fou ; après de multiples péripéties les faux parents seront retrouvés et tués par cet adolescent .

Patrick de Carolis, Les Demoiselles de Provence, 433 p. (lu par Françoise)
A travers l'histoire d'une famille noble de Provence, on découvre l'histoire d'une partie du 13ème siècle. L'époque des croisades. Au nom de Dieu l'Eglise commet des forfaits tout aussi atroces que les extrémistes islamiques maintenant. Le clergé s'occupe plus de politique et d'argent que du culte. La majeure partie de l'histoire de cette époque est basée sur le christianisme. L'Eglise ne sort pas grandie de ces jeux d'intrigues.

Bernard Chatelet, T'iras pas cracher sur ma Dombes !, 71 p. (lu par Bruno)
Un polar publié par les éditions Nykta. De mystérieux cadavres mutilés repêchés dans la Dombes sèment la terreur dans cette région peu habituée à ce genre de fretins. Et s'il s'agissait d'un tueur en série ? Dormez tranquille bonnes gens : la maréchaussée veille sur vous... Un polar glauque à souhait. Pas mal.

Noëlle Chatelet, La tête en bas, 151 p. (lu par Bernadette)
L'auteur nous délivre l'histoire de Paul, hermaphrodite.

Geneviève Chauvel, Reine par amour, 374 p. (lu par Françoise)
Marie Casimire issue d'une humble famille noble est pris en amitié par Louise reine de Pologne. Lorsqu'elle atteint l'age de se marier, sa tutrice l'oblige à prendre pour époux un noble polonais aux moeurs assez légères. Son coeur battait déjà pour un bel officier Jean Sobieski Mais docile elle sera une bonne épouse. Son mari meurt son bel officier accourt. Ils vont se marier avoir beaucoup d'enfants. Les guerres interminables se succèdent . Le roi de Pologne meurt et Jean Sobieski monte sur le trone. Le bonheur sera de courte durée puisqu'il meurt à son tour. Marie doit se réfugier en Italie ; ses fils sont des débauchés et lui prennent une bonne partie de sa fortune. Elle devra partir encore cette fois-çi en France où elle mourra dans l'anonymat.

Agatha Christie,
Les indiscrétions d'Hercule Poirot, 252 p.
L'histoire débute lors d'une cérémonie d'enterrement. Toute la famille est au complet. Richard Abernethie est décédé de mort naturelle. Le vieil homme était bien malade. Sauf qu'une voix semble s'opposer à cette fin. Cora Lansquenet, soeur du défun met les pieds dans le plat. Elle s'adresse à l'assemblée :"Mais il a bien été assassiné n'est ce pas ? " Sursaut de toute la famille bien évidemment. Cora est vraiment plus qu'excentrique et complètement débordante d'un trop plein d'imagination ! Seulement, le lendemain est retrouvée cette vielle tante assassinée dans sa maison à coup de hachette. Cette double mort semble loin d'être une coïncidence. D'autant que la dame de compagnie de Mme Lansquenet est elle-même victime d'un empoisonnement à l'arsenic quelques jours plus tard. Et c'est notre Hercule Poirot qui va enfin découvrir la vérité. Comme d'habitude, une enquête royale.

Agatha Christie, Témoin à charge, 221 p.
Petites nouvelles bien joliment et finement ficelées. Des histoires toutes différentes, dont certaines fins sont tragiques mais, paradoxalement, drôles. Eh oui, le méchant ne se fait pas toujours attrapper. Petit bémol au livre : au bout de quelques histoires, on arrive à savoir que celui qui aurait été le plus à même d'être le coupable ne l'est pas et celui qui semble hors de tout soupçon a de grande chance d'être le criminel recherché.

Agatha Christie, Le train bleu, 250 p.
La fille d'un riche homme d'affaire américain, Mme Kettering, est assassinée au cours d'un voyage l'amenant à Nice. Le lieu du crime : le train bleu, train reliant Paris à Nice, dont les occupants font partie de la haute bourgeoisie internationale. Le mari est accusé en premier : une instance de divorce, fâcheuse pour ses positions financières est un solide mobile de meurtre. Mme Kettering détenait également des bijoux d'une incommensurable et qui pouvait envier bien des personnes. Heureusement Hercule Poirot est là afin d'élucider une affire bien délicate.

Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses, 456 p. (lu par Bruno)
Pour se venger d'un amant qui l'a éconduit pour convoler avec la jeune Cécile Volanges, la Marquise de Merteuil persuade un autre ancien amant, le vicomte de Valmont, de dépuceler la jeune fille avant son mariage. Seulement, Valmont a une autre affaire en vue : la Présidente de Tourvel... Ce roman épistolaire à l'intrigue tortueuse n'est pas seulement l'un des sommets du libertinage du XVIIIe siècle : c'est aussi et sans doute une oeuvre plus morale qu'elle n'y paraît. Un classique, à la langue parfois difficile, à lire ou relire.

Christopher Coake, Un sentiment d'abandon, 291 p. (lu par Bruno)
Un petit bijou ! Ou plutôt 7 petits bijoux car ce livre est un recueil de nouvelles. C'est un des plus beaux livres que j'ai lu cette année. La principale nouvelle, qui a donné le titre au livre, raconte un week-end tragique d'un couple de jeunes marginaux bloqués par la neige près de la région des Grands Lacs. Un autre, "A travers la Maison" conte, à rebours, un fait divers qui est aussi l'histoire d'une amitié et d'un amour qui se sont terminés dans le sang. J'ai aussi beaucoup aimé la nouvelle "En cas de décès" : du jour au lendemain un type paumé se trouve en charge du fils de ses meilleurs amis. Ce sont toutes des nouvelles poignantes, des histoires de fidélités (en amour, en amitié) et de rêves parfois brisés en mille morceaux. Un petit chef d'oeuvre.


Harlan Coben,
Disparu à jamais, 465 p. (lu par Bruno)
A l'époque du décès de sa mère, Will Klein apprend que son frère, disparu et sans doute mort depuis douze ans après le viol et le meurtre d'une jeune femme dont il serait coupable, est toujours vivant. Il a même été vu non loin de la demeure familiale. Or, quelques jours plus tard, la fiancée de Will le quitte sans explication... Le lecteur devine vite que ces deux faits sont liés. Mais de quelle manière ? Ta ta ta... Meurtres sordides, secrets de famille, vengeances, coups fourrés, réglements de compte maffieux se succèdent à vitesse grand V jusqu'au dénouement final ; un dénouement inattendu, bien sûr ! Bien mené et distrayant.

Harlan Coben, Disparu à jamais, 418 p. (lu par Françoise)
Excellent policier qui vous tient en haleine d'un bout à l'autre du livre. Rebondissements garantis à chaque page. A vous de le lire en 24 heures chrono !

Harlan Coben, Rupture de Contrat, 348 p. (lu par Bernadette)
Un agent sportif, Myron Bolitar, s'engage dans une enquête pour retrouver la petite amie d'un de ses poulains, Christian. La jeune fille, Kathy, a disparue dans des circonstances très étranges quelques mois auparavant mais une photo d'elle vient de paraître dans une revue pornographique. Quelles sont les personnes impliquées dans sa disparition? Est-elle toujours en vie? Pourquoi cette photo?
Rupture de contrat est un thriller bien ficelé qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.

Harlan Coben, Ne le dis à personne, 354 p. (lu par Bernadette)
David Beck, pédiatre, n'a jamais refait sa vie depuis que sa femme Elizabeth s'est fait assassiner par un serial killer. Un jour, sa vie bascule. Un mail lui est envoyé de manière anonyme et il voit ... sa femme, se promenant dans une grande ville des Etats Unis. Il décerne qques paroles sur ses lèvres qu'elle lui adresse : "Pardon". Un rendez-vous est donné par la "revenante" aimée au jeune médecin. Cependant, d'autres personnes mal intentionnées recherchent elles aussi Elizabeth. En outre, David se trouve en parrallèle accusé de deux meurtres : celui de sa femme, morte depuis 8 ans et de la meilleure amie de cette dernière. Toutes ces affaires ont un fil conducteur : le meurtre d'un homme d'affaire frauduleux 8 ans plus tôt ! EXCELLENT !

Harlan Coben, Ne le dis à personne, 354 p.
David Beck, pédiatre, n'a jamais refait sa vie depuis que sa femme Elizabeth s'est fait assassiner par un serial killer. Un jour, sa vie bascule. Un mail lui est envoyé de manière anonyme et il voit ... sa femme, se promenant dans une grande ville des Etats Unis. Il décerne qques paroles sur ses lèvres qu'elle lui adresse : "Pardon". Un rendez-vous est donné par la "revenante" aimée au jeune médecin. Cependant, d'autres personnes mal intentionnées recherchent elles aussi Elizabeth. En outre, David se trouve en parrallèle accusé de deux meurtres : celui de sa femme, morte depuis 8 ans et de la meilleure amie de cette dernière. Toutes ces affaires ont un fil conducteur : le meurtre d'un homme d'affaire frauduleux 8 ans plus tôt ! EXCELLENT !

Harlan Coben, Une chance de trop, 427 p. (lu par Bernadette)
Après 12 jours passés à l'hôpital, dans un état comateux, Marc se réveille enfin. Il apprend qu'on lui a tiré dessus, sa femme est morte et que sa petite fille de 6 mois a disparu. Le cauchemar total. Après quelques jours, une demande de rançon de 2 millions de dollars lui est exigé en échange de sa fille. Malheureusement, il ne la reverra pas pour autant. Le temps passe... Un an et demi avant qu'une nouvelle reçon est demandée à Marc. Celui-ci est bien décidé à mettre toutes les chances de son côté. Avec Rachel, ex petite-amie, ancienne du FGI, ils vont tout faire pour récupérer l'enfant. Ils iront de surprise en surprise et tenteront de démanteler un rseau d'adoption plus que douteux.

Harlan Coben, Une Chance de trop (lu par Bruno)
C'est loin d'être le meilleur livre de Coben. Pour tout dire c'est même une grande déception. Cette histoire de meurtre et de vrai faux enlèvement d'enfants n'est pas une réussite. Je ne suis pas rentré dans l'histoire malgré les efforts de l'auteur pour multiplier les fausses pistes. De plus, les personnages principaux sont pour tout dire sans grande consistance - mise à part le couple de criminels Lydie-Heshy. Autre point noir : la traduction. Epouvantable ! Bourrée de fautes de grammaire. Au secours !

Harlan Coben, Faux Rebond, 306 p. (lu par Bernadette)
Myron Bolitar, ancien basketteur et agent sportif revient dans l'équipe des Dragons du New Jersey et est chargé par le manager de l'équipe de retrouvé Greg Downing, une des stars et ancien rival. Dans son enquête, Myron ira de surprises en surprises et revivra des évènements qu'il aurait préféré oublier.

Jonathan Coe, Bienvenue au Club, 540 p. (lu par Bernadette)
Jonathan Coe nous plonge dans l'Angleterre des années 70. Sur fond de grève et de guerre avec l'Irlande du Nord, un groupe d'adolescents fait l'apprentissage de la vie et des relations avec autrui. Vivement la suite !

Jonathon Coe, Testament à l'anglaise, 679 p. (lu par Françoise)
Un jeune écrivain est employé par une vieille folle, pas si folle, mais folle tout de même, à écrire l'histoire de sa famille. Riche famille composée uniquement de gredins qui sont à la tête de maintes entreprise (politiques, agricoles, industrielles, banques). Cette ascension n'a été possible qu'aux dépends de gens plus modestes. La vieille folle le sait. Elle va réussir à tous les supprimer et se supprimer elle-même entraînant le jeune écrivain.

J.M.Coetzee, Mickael K., sa vie, son temps,230p. (lu par Catherine)
Mickael K., un homme simple(t) avec un bec-de-lièvre, quitte le Cap en pleine guerre civile. En quête d'une ferme perdue dans le veld, il traverse les événements, les choses, les gens, sans que rien ne le touche...un parcours étrange, un livre étrange... K. comme Kafkaïen ?


Collectif, Histoire secrète de la Ve République, 752 p.
(lu par Bruno)
Ce brillant essai, constitué d'une centaine d'articles écrits par sept journalistes, montre comment la Ve République, née d'un vrai-faux coup d'Etat par De Gaulle (l'opération "Résurrection"), a un été un régime politique souvent peu avouable. De la guerre sale algérienne jusqu'à l'affaire Clearstream en 2006, les cinq présidents français ont connu les petites combines des services secrets comme les grands scandales qui rythment encore notre vie politique. Il serait trop long d'énumérer tous les aspects traités par ce livre. C'est simple : chaque page est une vraie bombe politique : tortures en Algérie, soutiens de régimes sanguinaires en Afrique, lobby nucléaire tout-puissant, domaines réservés des élites (pas l'ENA bizarrement mais l'Inspection Générale des Finances !), affaires financières, justice bâillonnée à la botte des politiques, petites magouilles et grands assassinats des services secrets et des forces de l'ordre. Un essai formidable que chaque citoyen devrait lire !

Yvon Collin, Journal d'un instituteur de campagne, 437 p. (lu par Sandrine)
Yvon Collin, suite à un accident alors qu'il était jeune militaire, doir effectuer une reconversion. Il dvient instituteur dans un petit bourg : Bricourt. Il mène une vie riche en histoire : des élèves pas forcément très motivé par ce qui deviendra leur avenir professionnel (entre agriculteur et ... agriculteur ou femme de paysan), des villageois en marge des nouvelles technologies des années 50 et des damoiselles à l'affût du jeune instit' pour une partie de jambes en l'air. Car enfin, il faut bien préserver l'hygiène corporelle. Alors oui, la vie à Bricourt est bien agréable et simple avec les Fernand et Robert au café du coin, mais sufrfira - t 'elle à Yvon pour y rester indéfiniment ?

Boris Cyrulnik,
Le murmure des fantômes, 185 p. (lu par Sandrine)
M. Cyrulnik, psychiatre et psychanalyste, nous explique dans ce livre le processus de résilience, fonctionnement psychologique indispensable à la reconstruction de soi, suite à un traumatisme. La construction de soi, c'est pour Boris Cyrulnik, avoir accès à une personne, un groupe, capable de vous raccrocher à la vie, au réel. Il démontre ainsi qu'un traumatiqme fait à un enfant, quelqu'il soit, n'est pas une fatalité pour son avenir. Du moment qu'il arrive à trouver une accroche par le biais d'une tierce personne, il pourra refaire surface et même prendre ses anciennes souffrances comme un défi et construire sa vie ,peut-être mieux que la moyenne. Un livre très approchable et très très intéressant.

Michel de Decker, Talleyrand les beautés du diable, 328 p. (lu par Françoise)
On découvre dans ce livre une face méconnue du grand Talleyrand, sa vie amoureuse et Dieu sait à quel point elle a été mouvementée.Ce fut un homme hors du commun ; il a su navigué entre plusieur régimes au combien difficiles comme la Révolution, la Terreur, le Directoire , l'empire et le retour de la royauté. Quel diplomateexceptionnel il a été Et quel amoureux aussi. Il a collectionné les aventures avec autant de tact qu'en politique.

Philippe Delerm, La Sieste assassinée, 97 p. (lu par Bruno)
Une suite de chroniques dans la même veine que La Première Gorgée de Bière. L'auteur nous parle de ces petits faits quotidiens anodins, insolites ou doux amers : la sortie à la piscine avant l'examen, la sortie hebdomadaire de la poubelle, les petites vieilles au casino, une partie de jeu avec un enfant (superbe). Il distille des détails, qui nous sont si ordinaires que l'on ne les voit plus, avec un sens aigu de sensibilité et de précision. Un livre qui se lit avec plaisir.

Aurélien Demangeat, La Maison du Chat, 65 p.(lu par Bruno)
On ne devrait jamais suivre son chat n'importe où. Surtout s'il tient dans sa gueule des morceaux de chair et s'il semble vous entraîner vers une baraque abandonnée ! Un petit polar placé sous le signe de la peur, de la mort... et de l'art brut. Oppressant à souhait. Rendez-vous sur le site de l'éditeur Nykta, spécialiste de polars régionaux.

Raymond Devos, Une Chenille Nommée Vanessa, 75 p.
Le Dr Berthier suit une patiente, Melle Elodie qui a un seul gransd amour : son chien. Mais Oh grand malheur, celui-ci disparaît un jour. Le médecin, ému par le désespoir de la jeune fille tente à tout prix dre la faire revenir à la vie. Le chien sera remplacé par, devinez...une chenille, cadreau du docteur, amoureux des mots, des estampilles japonaises, des papillons. C'est la révélation, Melle Elodie revit.

Jacqueline Duchêne, Madame l'étrangère, La princesse Palatine, 285 p. (lu par Françoise)
Elisabeth Charlotte de Bavière arrive en France pour épouser le frère du roi Louis XIV. Elle est l'étrangère et la risée de toute la cour mais sa fraîcheur et sa spontanéité séduise le roi avec qui elle partage les mêmes passions, notamment la chasse. Son mari la délaisse, préférant la compagnie de ses mignons. Elle doit oublier l'amour qu'elle ressent pour Louis XVI quand celui-ci s'affiche avec ses favorites et encore plus quand il épouse en secret Madame de Maintenon. Ce n'est que sur son lit de mort que le roi lui avouera ses sentiments.

Umberto Eco, La mystérieuse Flamme de la reine Loana, 489 p. (lu par Bruno)
Yambo se trouve amnésique suite à un choc. Pour retrouver son passé, il part quelques jours dans la demeure de son grand-père où il a passé une partie de son enfance durant le fascisme italien et la seconde guerre mondiale. Là, Yambo découvre les lectures qui berçaient son enfance et son adolescence. Le dernier roman en date de Eco a été fraîchement accueilli à sa sortie. C'est injuste car voici un roman émouvant et érudit à la fois sur les thèmes de la culture populaire, des remords, des blessures de l'enfance, du sens de l'honneur et de l'idéal féminin. Seul regret : la fin du livre a tendance à tourner en rond. Un bon livre cependant.

Umberto Eco, Le Nom de la Rose, 543 p. (lu par Bruno)
Un moine franciscain et son jeune secrétaire sont chargés de résoudre les mystères de crimes qui ensanglantent un monastère. Il semble que ces meurtres ont pour origine l'imposante bibliothèque des lieux. Un polar médiéval devenu un classique qui est aussi un plaidoyer pour la tolérance et le savoir. Reste cette question que le lecteur peut se poser : qu'est-ce que la rose ? La biblliothèque de l'abbaye ? Un livre en grec tant convoité ? La jeune fille rencontrée et aimée par Adso de Melk ? Ou tout simplement la vie terrestre ? Pour ceux que l'anglais ne fait pas peur, rendez-vous sur le site d'Umberto Eco.

Bret Easton Ellis, American Psycho, 527 p. (lu par Bruno)
Patrick Bateman est jeune et beau. Patrick Bateman est riche. Patrick Bateman, Yuppie à Wall Street, est puissant et ambitieux. Patrick Bateman aime les soirées new-yorkaises, la drogue, le luxe et les bons restaurants. Mais Patrick Bateman aime également tuer, torturer et violer. Car Patrick Bateman est un tueur en série qui se livre dans ce roman, et il le fait sans faire montre de remords. Le roman de Bret Easton Ellis est un véritable choc : c'est une critique virulente de la société aristocratique blanche américaine autant qu'un thriller nihiliste. L'auteur va si loin dans sa démarche que des scènes du livre sont presque insoutenables. On aime ou on déteste. En ce qui me concerne, j'ai aimé. Cf le site de l'auteur.

Bret Easton Ellis, Lunar Park, 379 p. (lu par Bruno)
Dans ce roman, le dernier en date d'un des plus emblématiques écrivains américains de cette génération, Bret Easton Ellis nous offre une sorte d'autofiction, à la fois ambitieuse, personnelle et très imaginative. Après une présentation de la carrière du narrateur (de l'auteur ?), celui-ci nous raconte quinze jours d'événements à la fois familiaux, personnels et fantastiques. Ces faits mystérieux, dignes de Stephen King, dont il est témoin lui ouvrent les yeux sur ses traumatismes, ses échecs et ses frustrations. Ce livre est aussi pour Bret Easton Ellis l'occasion de revenir sur ses anciens livres. Quel est le vrai, quel est le faux dans Lunar Park ? On ne sait pas. Toujours est-il que ce roman sonne très bien, malgré un premier chapitre moins convainquant : il est audacieux, imaginatif et très personnel. A noter que le magazine "Lire" l'a élu comme l'un des vingt meilleurs livres de l'année 2005 : c'est mérité ! Voici un site pour en savoir plus sur l'auteur.

James Ellroy, American death trip, 859p.(lu par Catherine)
La suite de American Tabloid, en aussi palpitant ! Les années qui suivent l'assassinat de JFK ( la guerre du Vietnam, la mort de Martin Luther King, la mafia, la drogue, la prostitution, les meurtres...la violence extrême ! ) ça va à 100 à l'heure ! Très instructif...vivement le troisième tome...

James Ellroy, American Tabloid, 744p. (lu par Catherine)
Thriller passionnant, dont les personnages sont Kennedy, Howard Hugues, Jimmy Hoffa, Castro, Sinatra...etc... Les 4 ou 5 années qui précèdent l'attentat contre Kennedy, comme si on y était ! Et où l'on comprend mieux le pourquoi du comment... la vérité (selon l'auteur)...

Leonard Emmerling, Basquiat, 34 p. (lu par Bruno)
Jean-Michel Basquiat, artiste américain d'origine haïtienne, mort en 1988 à 27 ans d'une overdose, est l'un des artistes les plus côtés sur le marché de l'art. Etrange destin pour ce marginal qui a commencé sa carrière par des graffitis urbains sous le pseudonyme de SAMO. Remarqué par Warhol, le "pape du pop art", Basquiat s'impose rapidement à travers des tableaux faussement naïfs où se côtoient objets symboliques de nos sociétés de consommation, personnages noirs tourmentés, sigles et symboles plus ou moins ésotériques et citations. Un livre idéal pour découvrir une star de la peinture contemporaine, trop tôt disparue.

Nicholas Evans, L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, 437 p. (lu par Bernadette)

Nicholas Evans, Le coeur des flammes, 438 p. (lu par Bernadette)

Adam Fawer, Improbable, 487 p. (lu par Bernadette)
Entre epilepsie, schizophrénie et probabilités, l'auteur nous plonge dans un thriller palpitant.

Dale Furutani, Vengeance au palais de Jade, 276 p. (lu par Françoise)
L'histoire se passe vers 1600 au Japon. On y retrouve l'atmosphère de cette époque dans le pays du soleil levant , les traditions et les coutumes . Le vaillant samourai qui se bat pour l'honneur de sa famile ou de son maitre. Kaze le juste va se trouver confronté à l'ignomie d'un marchand peu scrupuleux. Ce livre fait partie d'une trilogie ; il en est le deuxième tome mais il peut se lire isolément et est passionnant.

Emile Gaboriau, L'Affaire Lerouge, 479 p. (lu par Bruno)
Emile Gaboriau a été oublié et c'est injuste. Cet auteur du XIXe siècle est pourtant le précurseur du roman policier et il a influencé Conan Doyle ou Agatha Christie notamment. Dans cette affaire de meurtre d'une obscure veuve, le détective Tabaret, dit "Tirauclair", met à jour une sombre affaire de secrets de famille, non sans avoir fait tourner en bourrique la police, la justice... et le lecteur. Tous les archétypes du roman policier moderne sont là : un crime inexpliqué, un coupable trop évident et un détective intuitif. Ajoutez à cela des personnages secondaires riches et montrant leur faille et des histoires d'amour. Que demander de plus ?

Alain Gandy, Fatale randonnée, 154 p. (lu par Sandrine)
Joseph Combes et son ami Alberto Gibert adjudant chef dans un petit village près de Briançon, vont élucider un accident mystérieux et le kidnapping d'un enfant d'un riche industriel industriel près de la frontière italienne. Les deux hommes sont convaincus dès le début de l'enquête que les 2 événements sont intimement liés. Combes, détective privé, va mener les recherches et tel le fameux Hercule Poirot d'Agatha Christie, va nous nous révéler ces 2 mystères.

Alain Gandy, Suicide sans préméditation, 283 p.
Un détective privé, Joseph Combes enquête sur la mort d'une jeune femme, Suzanne Esquenoux, qui manifestement a elle-même donné fin à des jours. C'est son amant, François Bousquet qui la retouve sans vie, le jour de l'anniversaire de la jeune femme. D'autres meurtres se succèdent. Alors, la question se pose rapidemant, y'a t' il eu réellement suicide. Tout porte à croire rapidement que ces crimes sont liés à un complot d'un petit cercle bourgeois.

Alain Gandy, L'énigme de Ravejouls, 218 p. (lu par Bernadette)

Camilla Gibb, La bouche pleine de mots, 258 p. (lu par Bernadette)

Noah Gordon, Le médecin d'Ispahan, 595 p. (lu par Françoise)
Au début du XIème siècle , Rob J. cole , alors petit garcon , se retrouve sans famille après les décès de ses parents et la dispersion de ses frères et soeurs. Très vite il se trouve la vocation de médecin. Malgré tout un tas de péripéties , il va partir au Moyen Orient étudier. Il devra se faire passer pour un juif afin de pouvoir suivre les cours du Maitre. On retrouve cette guerre des religions entre juifs, catholiques et musulmans. Il epousera une catholique ecossaise. De retour en Angleterre , il devra fuir Londres . Il se retrouvera en Ecosse pays de sa femme et pourra enfin exercer son métier en toute quiétude.

Noah Gordon, Shaman,564 p. (lu par Françoise)
Je venais de lire un livre du même auteur si bien que celui-ci m'a déçue. On retrouve les memes noms de héros , les memes situations, les métiers des personnages n'ont pas varié. Je n'ai donc trouvé aucune originalité dans ce roman.

Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, 322 p. (lu par Bruno)
Dans un pays imaginaire, Orsenna, en guerre larvée depuis trois siècles contre son puissant ennemi le Farghestan, Aldo, un jeune aristocrate, est envoyé dans le pays des Syrtes en tant qu'observateur. Aldo se fait à la fois témoin de signes d'un destin inéluctable (la reprise de la guerre) et initiateur (malgré lui ?) de ce conflit renaissant. Un livre important et exigeant où une grande place est laissée aux paysages. Dans un style onirique, le célèbre auteur angevin décrit les affres de l'attente et du destin. Pour ce livre, Julien Gracq a reçu en 1951 le Prix Goncourt, qu'il refusa pour protester contre le milieu littéraire et poursuivre son oeuvre en toute liberté. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de son éditeur José Corti.

Michel Grimaud, La Dame de Cuir, 186 p. (lu par Bruno)
Payan, aventurier de l'espace, découvre la planète Troay et ses habitants, les hommes de cuir. Cette civilisation, considérée comme frustre, obéit en fait aux lois de la nature et le plaisir est la seule justification de l'existence. Payan y goûte lui aussi et tombe amoureux d'une femme "cuir", Yulla, qu'il ramène avec lui sur terre. Mais c'est sans compter avec les lois impitoyables de l'administration et des hommes... Un roman de science-fiction écrit avec finesse, à la manière d'une tragédie à mi-chemin entre Serge Brussolo, Isaac Asimov et Franz Kafka. C'est également une très belle histoire d'amour. A noter que "Michel Grimaud" est en fait le pseudonyme d'un couple d'écrivains.

Hugo Hamilton, Sang impur 279 p. (lu par Sandrine)
Roman autobiographique de Hugo Hamilton sa passant dans les années 50 et 60. Sang impur car Hugo Hamilton est pris dans une certaine culpabilité étant enfant. Sa mère est d'origine allemande, anti nazie pendant la guerre. Malgré cela, les petits "camarades" de Hugo n'hésitent pas à le traiter de sale Boche ou le prénommer Eichmann, célèbre nazi. La honte de cette origine ! Son père, lui, est irlandais et fier de l'être, refusant que ses enfants parlent un mot d'anglais, sous peine d'une belle correction corporelle. L'Irlande doit vivre (ou survivre) en 1er lieu grâce à sa langue, l'irlandais ! Comme il est dur alors pour Hugo de ne pas pouvoir être soi-même !

Kathy Hepinstall, L'enfant des illusions, 231 p.(lu par Sandrine)
Martha est inquiète. Il y a quelques mois, une petite camarade de son fils est tuée par un psychopathe. Celui-ci s'est inséré dans l'école et a abattu l'enfant. Martha est traumatisé par cette mort et se rend compte amèrement que l'entourage prend cette catastrophe trop à la légère et que son mari est devenu fou. Elle décide alors d'emmener son fils Dunca à l'abri de la folie du monde, folie qu'on ne peut maîtrise. Sauf si l'on vit recru de tout environnement humain. Il faudra le flair d'un détective privé, Andrew, opour retrouver Martha et Duncan. La finalité nous laisse sans voix.

Mary Higgins Clark, Joyeux Noël, Merry Christmas, 281 p.
Dans ce livre, 3 enquêtes, 3 hisoires troublantes et à haut risques dont les héros se trouvent être Henry, ex-président des Etats-Unis et sa jeune femme, brillante femme politique. Entre le rapt d'un enfant, le kidnapping de Sunday, otage d'un groupe terroriste, les 2 personnages auront du sang à se faire.

Michel Houellebecq, La Possibilité d'une Île, 485 p. (lu par Bruno)
Beaucoup d'encre a coulé au sujet de ce roman, notamment en raison de la place donnée par l'auteur à la secte élohimite (largement inspirée des Raëliens). En réalité, il s'agit d'un livre tout à fait dans la veine de Houellebecq : personnages cyniques et désespérés abusés et détruits par le sexe, vision apocalyptique de l'Occident où le salut pourrait venir des biotechnologies. Ici, Daniel (Daniel 1), humoriste sur le déclin, fait l'expérience de sa propre déchéance mentale et physique et trouve le salut dans une rédemption grâce au clonage. Daniel 25, autre narrateur, son lointain clone quelques centaines d'années plus tard, dans une civilisation devenue "sage", découvre et commente les carnets de son ancêtre. On aime ou on n'aime pas Houellebecq, écrivain médiatique autant que sulfureux, peu coutumier du politiquement correct. Même si La Possibilité d'une Île n'est pas son meilleur livre (moins surprenant que Les Particules élémentaires, moins percutant qu'Extension du Domaine de la Lutte, moins prenant que Plateforme) il offre un constat froid et lucide sur notre société tout en restant un livre de science-fiction. Car Houellebecq reste aussi un auteur de science-fiction hors-norme. Mais on le découvre aussi très inspiré par les auteurs chrétiens (Teilhard de Chardin notamment). Serait-il devenu un auteur catholique ? J'ai assez aimé ce roman bien que je l'ai trouvé trop long et pas assez abouti.

Angela Huth, De toutes les couleurs, 268 p.(lu par Sandrine)
Dan et Isabel sont un couple paisible de Londres. Dan travaille dans les finances mais est passionné par l'écriture de pièces de théâtre mais rien n'est édité. Il continue malgré tout. Isabel, elle, confectionne des masques, activité dont elle vit très bien financièrement et qui est sa véritable passion. Tous deux ont une fille, Sylvie, 15 ans, observatrice muette, des questionnements, presque existentiels, de ses parents. Elle sent les choses Sylvie, sans réellement savoir ce qui se passe dans l'esprit de chacun. Car il s'en passe des choses chez Dan et Isabel. En effet, Bert, le meilleur ami de Dan revient de New york. Et c'est un véritable enchantement pour tous. Sauf peut-être pour Carlotta, meilleure amie d'Isabel... qui pourtant se laisse séduire par cet homme. Bert, lui n'est pas fou, il discerne les penchant de Carlotta pour Dan. Il est de plussurpris un soir de son penchant pour Isabelle et en devient éperdument amoureux. "Quelle folie !" se dit-il. Un livre vraiment très bien où l'auteur nous fait découvrir les ruminations de chacun, leurs méfiances, leurs croyances, leurs thèses, leurs réflexions... Et ils sont bien souvent complètement à côté de la plaque ! Vraiment pas mal.

Eugène Ionesco, Le Roi se meurt, 137 p. (lu par Bruno)
Dès sa création en 1962, cette pièce de théâtre est devenue un classique. Alors que son royaume se délite, le roi Béranger Ier apprend qu'il doit mourir. A cette nouvelle, il passe par tous les stades possibles : refus, colère, incompréhension, désespoir et finalement acceptation, seul ou presque. Un chef d'oeuvre du théâtre de l'absurde.

Sophie Jabès, Caroline assassine, 140 p. (lu par Sandrine)
Dans un deux-pièces, Caroline vit avec sa mère, sa grand-mère, son grand-père, son frère et sa soeur. Et c'est l'enfer. Alors entre sa génitrice colérique, violente et acariâtre, des grands-parents complètement gaga, sa soeur un peu nymphette, il n'y a qu'avec son petit frère qu'elle ressent certains liens familiaux. Pour elle, lire est la seule activité qui lui permette de s'éloigner d'une certaine manière de cet entourage nauséabond. Alors Caroline, 7 ans, se décide : elle va tuer sa mère. Peu importe comment, "Scier les freins de sa vieille 404. Engager un videur pour lui casser la figure et les bras. Ecumer les ruelles sombres pour trouver des malfrats qu'elle paierait, pour l'égorger, en roudoudous et en carambars". Et d'ailleurs on le comprend bien qu'elle veuille tuer sa mère.

Christian Jacq, La reine soleil, 465 p. (lu par Françoise)
Akésa fille de Néfertiti et de Akhénaton se revèletrès vite une jeune femme intelligente et tétue. Son père a instauré une nouvelle religion : le Soleil est le seul dieu. Mais il meurt et laisse sa fille dépourvue devant les adeptes d'Amon. Elle épouse le jeune Toutankhamon qui est fou amoureux d'elle. Il ne pense pas au pouvoir ; c'est elle qui va prendre les choses en mains. Devant elle ce n'est que complot manigeances. Elle finira par etre accusée de haute trahison par ses ennemis et sera condammée à mort. Christian Jacq nous emmène toujours avec bonheur dans ce pays antique qu'il connait si bien.

Christian Jacq, Pour l'amour de Philae, 318 p. (lu par Françoise)
Il est toujours agréable de lire un livre de Christian Jacq. Sa connaissance de l'Egypte ancienne est fascinante. Quand la catholiscisme a fair son apparition dans ce pays, il y avait des gens bien ancrés dans leurs anciennes croyances. Dans l'ile de philae vit un groupe de fidèles aux ex croyances. Ils se battent et vont mourir dans d'atroces souffrances comme savait le faire l'Eglise très catholique.

Sylvie M. Jema, Les sarments d'Hippocrate, 251 p.
(lu par Bernadette)

Michel Jeury, La charrette au clair de lune, 546 p. (lu par Sandrine)
1929. La famille Taradel est à nouveau en route pour une nouvelle métairie. Tous les ans, le bail terminé, Victor le père, Marie sa femme, Suzie l'aînée des enfants et Pierrot le petit dernier s'en vont dans un autre coin du Lot-et-Garonne. Encore une fois ... "Mais cette fois-ci, c'est la bonne, c'est sûr !" se dit Victor." Mais cette année est peut être l'une des plus difficile. Un conflit, couvant depuis des années éclate entre le mari et sa femme. Celle-ci s'installe chez sa marraine. Victor reste seul avec Suzie sa fille et Pierrot, jeune garçon précoce, complexé et mal compris. Un roman simple, agréable à lire et qui décrit le déchirement d'une famille, engendré par un secret vieux d'une quinzaine d'années.

Thierry Jonquet, Mon Vieux, 323 p. (lu par Bruno)
Un ancien instituteur devenu scénariste se saigne pour redonner à sa fille un visage défiguré après un accident. Un vieil homme atteint d'Alzheimer, et dont on ne connaît pas l'identité, est récupéré par la police et placé en soin hospitalier. Un RMiste se retrouve à la rue du jour au lendemain. Une bande de SDF vivote tant bien que mal grâce à de petites magouilles. Les destins de ces personnages se croisent dans une intrigue qui a surtout pour objectif de décrire une société sans repère (car) minée par la misère et la déchéance humaine. J'oubliais : l'histoire se passe durant l'été 2003, en pleine canicule.

Michèle Kahn, Cacao, 443 p. (lu par Françoise)
A la suite de l'Inquisistion espagnole la famille Alvarez émigre vers le Mexique, Saint Domingue puis revient à Bayonne. De confesssion juive, la afmille qui fait commerce de chocolat va se trouver confrontée à la chasse aux juifs. L'aieul, pour essayer de sauver son négoce, va entreprendre de reconstituer son arbre généalogique pour prouver que ses ancètres ont été les premiers à introduire le chocolat Roman très agréable à lire plein d'esprit et de fantaisie.

Douglas Kennedy, Les charmes discrets de la vie conjugale, 525 p. (lu par Bernadette)
Ce roman se déroule aux Etats-Unis sur deux périodes. Hannah est une jeune femme qui s'enferme peu à peu dans une vie de famille assez routinière. Son mari, Dan, jeune médecin, accepte un poste dans une petite ville, Pelham, près de Portland dans le Maine. Le train-train quotidien devient pesant jusqu'à ce qu'une opportunité de casser la routine se présente en la personne de Tobias Judson. Hannah regrettera toute sa vie de s'être laissée embarquer dans une histoire qu'elle n'a pu maîtriser. Trente ans plus tard, nous retrouvons Hannah, bien intégrée dans la société avec un poste d'enseignante, un mari chirurgien orthopédiste, deux enfants devenus adultes. Tobias Judson, sur la voie de la rédemption, sort un livre et la vie d'Hannah bascule...

Douglas Kennedy, Une Relation dangereuse, 400 p., (lu par Bernadette)
Douglas Kennedy nous plonge encore une fois dans les méandres des relations humaines et de la société. Sally Goodchild et Tony Hobbs, journalistes à l'étranger, se rencontrent en pleine crise somalienne. Une relation s'installe et se termine en cauchemar dans la banlieue londonnienne. Excellent, comme d'habitude !

Douglas Kennedy, Rien ne va plus, 394 p. (lu par Bernadette)
David Armitage est scénarite. Après des années à manger de la vache enragée, le succès arrive enfin. Un scénario est retenu pour une série télévisée qui devient un grand succès. L'argent et les commandes affluent. Une réussite complète.
Oui, mais...David Armitage finit par tout perdre!

Douglas Kennedy, Les désarrois de Ned Allen, 528 p. (lu par Bernadette)
Ned Allen est vendeur d'espaces publicitaires dans un journal d'informatique. Responsable d'une petite équipe, sa réussite est incontestable. Malheureusement, la société est rachetée et Ned Allen perd son travail, sa situation va de mal en pis. Un ancien copain lui propose un travail en apparence honnête...

Imre Kertész, Être sans destin, 386 p. (lu par Bruno)
Voici l'un des témoignages les plus marquants sur la déportation nazie. Sous forme d'un roman, l'écrivain hongrois Imre Kertész, Prix nobel de littérature 2002, raconte l'expérience concentrationnaire d'un jeune adolescent. Le narrateur est arrêté et déporté à Auschwitz puis Buchenwald. Il raconte ces mois passés dans ces camps avec un détachement étonnant. Il raconte les coups, la mort, la faim, le froid mais aussi la camaraderie et la solidarité. Cependant la peur n'est pas son sentiment premier. Le retour à Budapest constitue un étonnant moment : face à l'incompréhension de ses proches (du moins de ceux qui sont encore vivants), le jeune homme ne peut parler de son expérience. Les dernières pages du livre donnent au témoignage sur les camps une lecture inédite. Un chef d'oeuvre qui a été adapté à l'écran en 2006.

Sophie Kinsella, Les petits Secrets d'Emma, 491 p. (lu par Bernadette)
Emma est une jeune femme comme les autres : elle a des petits secrets. Lors d'un voyage en avion assez mouvementé car elle pense que l'appareil va s'écraser, elle avoue tous ses secrets à son voisin, un parfait inconnu. Or, l'avion ne s'écrase pas et son voisin se révèle être le grand patron de la boîte où elle travaille... Roman amusant, léger, divertissant. Pour les vacances.

Matthew Kneale, Petits crimes dans un âge d'abondance, 260 p. (lu par Françoise)
Voici douze histoires dans des cadres tous différents aux quatre coins du monde. Je pense que je n'ai pas saisi l'humour de ces récits car ce livre ne m'a pas emballée !

Nancy Kreiss, Les hommes dénaturés, 263 p. (lu par Bernadette)
En 2034, la pollution a pris une telle ampleur que la fertilité de la population est au plus bas. Les couples ne pouvant avoir d'enfants cherchent par tous les moyens de combler ce vide.Des laboratoires clandestins de "création d'enfants de substitution" apparaissent. Jusqu'où menera cette folie ?

Milan Kundera, L'ignorance, 181 p. (lu par Françoise)
Peut on connaitre l'avenir ? Connait-on seulement le présent ? Irena s'est réfugiée en France avec son mari mais celui-ci meurt assez rapidement. Elle fait la connaissance d'un suédois lui aussi exilé. Il deviendra son amant. Bien des annèes après elle retournedans son apys d'origine mais elle ne reconnait personne et personne ne la reconnait. Meme si certains se souviennent d'elle , ils lui en veulent d'etre partie , de les avoir abandonnés aux mains des communistes. Mais que savent -ils sur ce qu'elle a du endurer de ce qu'elle a pu penser. Les temps changent , les êtres aussi.

Jean-Claude Lachnitt, Le prince impérial Napoléon IV, 317 p. (lu par Françoise)
Tout semble sourire à ce petit prince, fils de Napoléon III. Doué, beau et tellement sympathique. Pourtant la politique va déjouer son destin. Avec ses parents, il va connaître l'exil en Angleterre. Il est à la tête du parti bonapartiste malgré les agissements du prince Napoléon, ce qui divise le clan et qui amènera leur chute. Guerrier comme son grand oncle, il ne peut se contenter d'une vie légère en Angleterre. Il décide d'aider les anglais à combattre les zoulous en Afrique du sud. Il y sera terrassé.

Rosalind Laker, Rêve de neige, 370 p. (lu par Françoise)
J'ai lu ce bouquin en 24 heures. Agréable roman se passant à la cour impériale de Russie. Marguerite, une styliste comme on dirait à notre époque, est appelée par l'impératrice Elisabeth pour créer ses toilettes. Elle va recontrer nombre de gens attachants. Elle croit retrouver en la personne de Tom, jardinier anglais, son fiancé mort. Ele mettra beaucoup d'années à voir clair dans ses sentiments pour Ian, un peintre Hollandais.

Alexandra Lapierre, Le salon des petites Vertus, 250 p. (lu par Françoise)
Dans un salon tout ce qu'il y a de bien, une dame "vertueuse"papotte avec ses amies de la meilleure société. On y apprend l'envers du décor. Toutes ces histoires sont plus croustilantes les unes que les autres. Le milieu du Vatican en prend un sérieux coup. Il y a un mélange entre le passé et les temps modernes très intéressant. On imagine ces dames habillées comme au temps de Louis XIV et pourtant elles se promènent en costume Chanel.

Antoine Lebègue, L'Esprit du Bordeaux, 115 p. (lu par Bruno)
Un ouvrage complet et intéressant sur le patrimoine viticole bordelais.

Anatole Le Braz, Contes du Soleil et de la Brume, 234 p. (lu par Bruno)
C'est un livre sur une Bretagne oubliée : celle des superstitutions, des croyances religieuses et des histoires extraordinaires. L'auteur est connu pour ses recueils de légendes (Légende de la Mort en Bretagne, que je n'ai pas lu). Il offre dans ce recueil neuf histoires singulières de son pays. J'ai particulièrement aimé celle intitulée "La Foire grasse" qui est aussi la seule qui ne soit pas fantastique. La prégrination de trois Bretons sans le sou à la foire de Tréguier est charmante et pleine de folie.

Harper Lee, Ne tirez pas sur l'Oiseau moqueur, 347 p. (lu par Bernadette)
Ce roman est un récit fait par une enfant dans l'état d'Alabama aux Etats-unis pendant les années 30. L'histoire se déroule sur trois années. Un avocat, père de deux enfants, dont la narratrice, doit défendre un homme noir accusé du viol d'une femme blanche. Ce roman nous parle d'innocence mais aussi de préjugés, d'intolérance, de bien et de mal. Roman émouvant.

Bernard Lenteric, Vol avec effraction douce 458 p. (lu par Françoise)
Juliette , experte pour déceler les génies en tout genre , Stewart un géologue de génie et un japonais informticien surdoué se retrouvent prisonniers d'une entreprise diabolique ou on veut allier les connaissances humaines, les réactionsnaturelles du cerveau humain au pouvoir de l'informatique. Des savants fous immaginent pouvoir greffer ou plutot remplacer les cerveaux afin d'obtenir l'etre parfait . Un biologiste tombe amoureux fou de Juliette et pour pouvoir la posséder , il va créer un nouveau bacille hyperactif. Selon lui , c'est la seule solution pour se libérer. Des centaines de personnes vont mourir. Il ne possédera pourtant jamais sa belle qui se suicide au dernier acte.

David Lodge, Changement de Décor, 373 p. (lu par Bernadette)
Deux professeurs d'université, l'un américain, l'autre anglais, échangent leur poste pendant six mois. Les situations cocasses ne manquent pas dans ce roman bourré d'humour. Un bon moment de détente.

David Lodge, Un tout petit monde, 487 p. (lu par Bernadette)
Nous retrouvons dans ce roman les personnages de "Changement de décor": Philip Swallow, professeur anglais devenu directeur de département à l'université de Rummidge et Morris Zapp, professeur américain qui sillonne le monde de congrès en congrès. Les histoires de ces personnages et d'autres professeurs se croisent au fil des voyages à travers le monde. Certains ne pensent qu'à la chaire à l'UNESCO, un autre cherche désespérément une femme dont il est tombé éperdumment amoureux. Les mariages de défont et des couples se forment pour une nuit ou pour quelques semaines.
Bon début de roman mais quelques longueurs. Beaucoup d'humour. Un bon moment de détente.

Robert Ludlum et Gayle Lynds, Opération Paris, 427 p. (lu par Bruno)
Ce thriller à l'américaine ne se lit pas trop mal, malgré des scènes d'action un peu trop confuses à mon goût. le véritable intérêt reste à mon avis l'intrigue de politique fiction mettant en scène la recherche d'un ordinateur piloté par ADN et un sombre complot où les coupables ne sont pas ceux que l'on croit.

Alain Mabanckou, Mémoires de porc-épic, 229 p. (lu par Catherine) Prix Renaudot 2006. Je fais beaucoup dans les mémoires en ce moment et même si ceux-ci ne valent pas ceux de la grande Simone, c'est quand même distrayant. Un porc-épic donc, "double animal" d'un humain "nuisible" (qui passe son temps à "manger" càd tuer d'autres humains) raconte sa vie de tueur, car c'est lui qui exécute les victimes choisies par son maître, jusqu'à la victime de trop...

Stephen Mac Cauley , Et qui va promener le Chien, 399 p. (lu par Françoise)
Ce livre nous fait cotoyer, à mon humble avis, tout ce que l'on peut faire de mieux comme loosers ! Tous les participants sont des ratés et apparemment contents de l'être. Même le chien est un raté ; chien abandonné, recueilli, dorlotté pendant peu il trouve le moyen de se perdre. Amusant mais déprimant.

Horace McCoy, On achève bien les chevaux, 210p.(lu par Catherine)
A Hollywood, au début du 20ème siécle, Robert et Gloria se rencontrent. Tous deux rêvent de faire du cinéma mais faute de mieux, ils s'inscrivent à un marathon de danse (un truc complètement déjanté qui va durer des semaines !) dans le but de gagner 1000$ ou de se faire repérer par des producteurs... Un roman finalement très noir, qui fustige le rêve américain.

Colleen Mc Cullough, The thorn birds, 692 p. (lu par Sophie)

Patricia A. McKillip, Les fantômes d'Ombria, 303 p. (lu par Françoise)
L'auteur nous emmène dans un monde irréel en Ombria, pays tout aussi irréel. La perle noire, qui devient régente à la mort du roi, va utiliser de nombreux sortilèges pour régner. Qui va t'elle tuer? Kyel, le prince héritier ou Duncan Grève, le bâtard. Jusqu'où ira la fée Faey pour sauver sa poupée de cire Mag? L'auteur nous fait voyager dans le fantastique avec une imagination débordante.

Evelyne Malnic (sous la direction de), Bien connaître et déguster le Vin, 465 p. (lu par Bruno)
Voilà une vraie bible pour qui veut connaître et mieux apprécier le vin (comme c'est mon cas). Tout y passe : l'histoire du vin, les secrets des vinifications, les vins français classés par grande région, une présentation des vins étrangers par pays, l'art de la dégustation et tant de choses encore... On ressort de cette lecture enchanté et enthousiaste pour ces merveilleux nectars que sont les vins et on a découvert quelques mystères. Saviez-vous par exemple que servir du vin avec du chocolat ou avec des légumes est un vrai casse-tête ? Que le vin rosé n'est produit qu'avec des raisins rouges ? Mieux, ce livre donne envie d'aller encore plus loin. Un régal, vous dis-je !

Jean Markale, Rennes-le-Château et l'énigme de l'or maudit, 318 p. (lu par Bruno)
Publié en 1989, ce livre serait sans doute tombé dans l'oubli total sans le Da Vinci Code qui lui a donné un nouvel intérêt. Jean Markale, homme de lettres et érudit spécialisé dans la mythologie celte et l'ésotérisme, évoque l'affaire non élucidée de Rennes-le-Château ou l'histoire peu ordinaire d'un petit curé de campagne du Razès restaurateur (avec quel argent ?) d'une église dédiée à Marie-Madeleine. L'auteur décortique avec passion les faits authentiques comme les légendes de cet étonnant abbé Saunière : d'où lui venait l'argent qui lui a servi à ses constructions ? Quels sont les documents trouvés par lui sous l'Eglise ? Pourquoi une telle dévotion envers Marie-Madeleine (cf. l'ouvrage de Dan Brown) ? Tout y passe dans cet essai érudit : secrets bien gardés de la vie (amoureuse) de Jésus, Templiers, franc-maçons, spiritisme, Rosicruciens, quête du Graal, druidisme... Un livre qui a tendance à s'égarer, parfois agaçant dans ses parti pris mais tout de même assez honnête dans la mesure où l'auteur nous ouvre des portes plus qu'il n'assène sa vérité. Un livre à découvrir... J'ai trouvé un site Internet sur Rennes-le-Château si vous souhaitez en savoir plus.

Armistead Maupin, Chroniques de San Francisco, 382 p. (lu par Bruno)
Le premier volume de la célèbre saga californienne. On suit les traces de Mary Ann Singleton. Cette jeune américaine un peu "collet monté" découvre le San Francisco de la fin des années 70 à travers une drôle de tribu de résidents d'un immeuble : la propriétaire fantasque et un brin philosophe, la publicitaire branchée new wage, le copain et confident homosexuel, le beau macho décomplexé et le mystérieux locataire sous le toit. Tout ce petit monde se croise dans un univers bigarré, joyeux, libre mais aussi doux amer. Cela donne un roman vivant aux dialogues incisifs (notons que la traduction, excellente, est d'Olivier Weber et Tristan Duverne). C'est aussi la peinture d'une époque révolue. Comme le dit Michael dans le livre : "Je crois que ça va se terminer... On sera de vieux libertins de cinquante ans dans un monde rempli de calvinistes de vingt ans". A ne pas manquer ! Voir aussi le site de la série.

Armistead Maupin, Nouvelles Chroniques de San Francisco, 378 p. (lu par Bruno)
Dans ce deuxième volet des Chroniques de San Francisco on retrouve avec le même bonheur les habitants du 28 Barbary Lane. Mary Ann rencontre un homme au cours d'une croisière au Mexique, occasion pour elle de se transformer en Sherlock Holmes. Au cours de la même croisière, Michael croise un ancien amour avec qui il va devoir affronter une terrible épreuve. Mona découvre un secret de famille dans un bordel tenu par une tenancière pour le moins folklorique. Brian, de son côté, tombe sous le charme d'une mystérieuse voisine. Des dizaines d'autres destins se croisent dans ce roman plein de verve, attachant, et qui est aussi un hymne à la tolérance et à la vie. Voir aussi le site de la série.

Armistead Maupin, Autres Chroniques de San Francisco, 382 p. lu par Bruno)
Dans ce troisième épisode des Chroniques de San Francisco, nous sommes en 1982. Alors que Michael court après le grand amour, Mary Ann a trouvé le sien en la personne de Brian. Elle s'ennuie par contre dans son poste de présentatrice de télévision jusqu'au jour où un scoop lui tombe du ciel : Dee Dee, que l'on croyait morte, réapparaît et a des révélations sensationnelles à annoncer. Cet épisode, mené tambour battant et qui nous entraîne jusqu'en Alaska, ne sonne pas aussi juste que les précédents : une intrigue policière qui retombe comme un soufflet, des dialogues un peu trop mélo, une description très caricaturale de la communauté homosexuelle de San Francisco... Heureusement, on a plaisir à retrouver quelques personnages savoureux : Mary Ann, Dee Dee mais aussi l'excentrique Prue Giroux et son chien Vuitton. Je ne bouderai donc pas
mon plaisir : j'aurai plaisir à lire la suite. Voir aussi le site de la série.

Amistead Maupin, Autres Chroniques de San Francisco, 382 p. (lu par Bernadette)

Amistead Maupin, Babycakes, 378 p. (lu par Bernadette)

Manuel Vasquez Montalban, Tatouage, 245 p. (lu par Bruno)
Pepe Carvalho, détective privé barcelonais, est engagé pour retrouver l'identité d'un noyé. Son seul indice est le tatouage du décédé : "Né pour révolutionner l'enfer". Sorti en 1974 à la fin du Franquisme, ce polar espagnol, première aventure de Pepe Carvalho, a dépoussiéré la littérature espagnole. Voilà une enquête rondemenent menée dans une Espagne loin des images d'Epinal ! Avec en plus un anti-héros devenu culte : détective blasé, vivant au milieu des marginaux, en ménage avec une prostituée et amoureux par dessus le marché de bonne cuisine et de grands vins !

François Morel, Le Livre des Vins insolites, 143 p. (lu par Bruno)
En dehors des Bordeaux, Bourgogne et célèbres Côtes-du-Rhône, existent des vins, plus ou moins célèbres, atypiques ou méconnus. Ils sont souvent issus de cépages confidentiels (l'ondenc par exemple, en Gaillacois). Ce livre nous permet d'en découvrir quelques-uns : des Touraine issues de vieilles vignes françaises, la Coulée de Serrant en Anjou, les vins cuits de Provence, le Corent d'Auvergne, le Brézème, cru des Côtes-du-Rhône ou bien le Ripaille de Savoie. Ce livre permet aussi de découvrir des vins étrangers inconnus ou méprisés : la Commandaria, vin historique chypriote, le Porto, trop souvent vu comme un "vulgaire" vin d'apéritif, le tokaj de Hongrie, "roi des vins et vin des rois", le vin de Constance d'Afrique du sud ou encore les vins de glace d'Autriche. Un livre passionnant pour les passionnés de vin et d'oenologie comme moi !

Guillaume Musso, Sauve-moi, 507 p. (lu par Sandrine)
Kuliette et Sam Galloway vivent un véritable coup de foudre ! Pour son dernier week end à New york, ça y est, Juliette a trouv é son âme soeur. Pourquoi n'est ce pas arrivé avant. Sam lui aussi est aux anges... mais la laisse malgré tout partir dans son pays natal. Il s'en mordra les doigts : l'avion de Juliette en partance pour Paris subit un crash. Ce pendant, leur histoire n'est pas finie. Juliette sort indemne de la catastrophe. Cependant, une femme, Grace Costello, indique à Sam que le bonheur retrouvé ne durera pas. Julie aurait dû mourir et Grace, revenue de l'au-delà, n'a pas l'intention de repartir "là-bas" toute seule. Cette non-mort est un accident et il faut remettre toutes les choses dans l'ordre.

Nabil Naoum, Moi, Toutankhamon, Reine d'Egypte, 185 p. (lu par Françoise)
Pour pouvoir proclamer la belle Nefret pharaon on cache son sexe . Elle tombe amoureuse folle d'un général peu scrupuleux envers les femmes et se retrouve enceinte. Elle est alors cachée dans une prison ou elle doit mourir. Le livre est composé uniquement des incantations de cette jeune femme à l'approche de la mort. Elle se remémore sa vie à la veille de sa mort et de la mort de l'enfant qu'elle porte. C'est aussi la voix de l'oppression des hommes , éternel problème.

Amélie Nothomb, Acide sulfurique, 193p.(lu par Catherine) Ben moi j'aime bien Amélie Nothomb, pour ses idées toujours originales, mais là malgré l'originalité, c'est un peu chiant quand même...je vais essayer son dernier...

Amélie Nothomb, Journal d'Hirondelle, 137 p.(lu par Catherine)
Encore déçue... mais où veut-elle en venir ? Pfff ! Un livre que c'est pas la peine de le lire !

Joyce Carol Oates, Blonde, 976 p. (lu par Bruno)
Le roman sur Marylin Monroe. Joyce Carol Oates a choisi d'aborder la vie de Norman Jean Baker, obscure pin-up américaine devenue en quelques années icône du cinéma américain puis mythe trop tôt disparue, sous l'angle non du récit mais du roman. Pour autant, l'auteur n'a pas choisi la facilité. Ceux qui s'attendent à des révélations sulfureuses sur Marylin en seront pour leurs frais ! Ce qui intéresse J.C. Oates sont les déchirures d'enfance de Norma Jean, l'absence du père mais surtout l'hypersensibilité de Marylin Monroe. On découvre aussi une femme férue de littérature, de poésie et d'art dramatique. Parmi les grandes pages de ce roman à noter les longs passages sur le couple Monroe/Miller, la rencontre éloquente avec Ava Gardner et la relation cauchemardesque entre la star de cinéma et JF Kennedy. Encore un mythe qui s'effondre ! Au final voici un livre "costaud" (976 pages) mais passionnant... Voir aussi le site officiel de Marylin Monroe.

Katherine Pancol, Les yeux jaunes des crocodiles, 651 p.
C'est l'histoire de vie bien tumultueuse d'une famille parisienne. En l'espace de 2 ans, bien des bouleversements viennent faire bouger la vie de chacun des protagonistes. Les décisions des uns métamorphosent la vie des autres et leur fonctionnement. Adolescents en questionnement cruels et violents sur leurs parents : "ah si seulement c'était pas ma mère, elle "! , couples bien établis, enfin à priori, qui explosent ou implosent, selon. Enfin bon, un roman qui, dès la première page, nous fair rentrer dans le vif du sujet. Nos vies, on ne la maîtrise pas, c'est des événements externes, des gens qui nous poussent à changer. Et heureusement peut-être. Nos vies seraient tellement soporifiques ! Qu'en pensez-vous ?

Boris Pasternak, Le Docteur Jivago, 759 p. (lu par Bernadette)
L'auteur nous plonge dans la Russie violente des guerres et des révolutions, autour d'un personnage central, Iouri Andréiévitch, le docteur Jivago. Roman difficile.

Franck Pavloff, Matin brun, 11 p. (lu par Sandrine)
Charlie et son copain vivent une existence bien paisible, rien de particulier, deux jeunes gens comme bien tant d'autres. Mais dans cette vie sans histoire s'insèrent, de manière sournoise, les directives et lois d'un régime politique extrême : l'Etat Brun. Une histoire délirante, pas très drôle et qui fait écho à des périodes tragiques de notre Histoire. Petite nouvelle facile à lire mais qui suffit à nous donner froid dans le dos. A conseiller.

Anne Perry, Un étranger dans le miroir, 415 p. (lu par Françoise)
William Monk , après un grave accident se retrouve amnésique. Il ne se souvient de rien. Il est un policier chevronné. Il sait que s'il laisse paraitre son handicap il sera renvoyé. Il va donc enquéter sur sa propre existence et dans une affaire de meurtre particulièrement difficile. Au cours de son enquete il va se persuader qu'il n'est pas étranger à ce meurtre . Le suspens est bien mené et le livre palpitant.

Michel Peyramaure, L'auberge rouge, 243 p. (lu par Françoise)
Lhistoire se passe dans un coin reculé des Cevennes au XIX siècle. Un couple d'aubergistes est accusé d'avoir occis de nombreux clients afin de leur voler leur argent. De nombreux témoignages concordent. Ceci est une histoire vraie qui se terminera par la guillotine pour le couple et leur fidèle serviteur. L'enigme ne sera jamais résolue définitivement car de nombreux documents de l'époque ont disparu.

Gilles Poussin & Christian Marmonnier, Métal Hurlant (1975-1987), 149 p. (lu par Bruno)
Ce document retrace douze ans de la vie de la célèbre revue Métal Hurlant. Douze ans vus par ceux qui l'ont créé et fait vivre, dont Jean-Pierre Dionnet, Philippe Manoeuvre, Margerin, Philippe Druillet, Alexandro Jodorowski ou Moebius. Cette aventure éditoriale a révolutionné la bande dessinée. La centaine de planches de la fin du livre donne un aperçu de ce magazine fondateur résolument tourné vers le rock, la science-fiction, le sexe et la provocation. Intéressant même si le choix de centrer le livre uniquement sur des témoignages laisse un peu sur sa faim. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ce site.

Guy Rache, Théodota Impératrice d'Orient, 403 p. (lu par Françoise)
Incroyable destinée d'une prostituée douée d'une intelligence, d'une volonté hors du commun. Née dans un milieu défavorisé, elle arrive à se hisser grace à sa beauté ( et son intelligence ) à la première place des courtisanes. Elle va devenir très riche puis va tout perdre en suivant Hécébole en Afrique. Là elle va y rencontrer la foi et reviendra de ce périple complètement changée. Justinien qui entre temps est devenu empereur l'épousera et fera d'elle L'Impératrice d'Orient.

Iris Rainer Dart, Trois petites notes de musique, 359 p.
Dahlia et Sunny sont cousines et les meilleures amies qui soient. Elles composent ensemble des mélodies superbes : Sunny, c'est la mélodie, Dahlia, les paroles. Quand les deux fillettes chantent ensemble, la magie est là et l'assistance reste toujours sans voix. C'est clair, c'est deux-là vont faire un malheur dans le monde de la musique dans quelques années. Seulement voilà, une maladie frappe la musicienne : la schizophrénie à l'aube de l'âge adulte. Sunny est internée.
20 ans passent, Dahlia devient masseuse et travaille tant bien que mal sur des compositions dont personne ne veut. Un jour pourtant, un producteur hollywoodien a le coup de foudre pour une de ses compositions. C'est la chance de la vie de Dahlia ! Seulement, la musique date de 15 ans et c'est Sunny qui avait écrit la mélodie. Pour avoir ce contrat, il faut non seulement la signature de la parolière Dahlia, mais aussi celle de Sunny. Et là, la partie est loin d'être gagnée.

Laurence Rees, Auschwitz - Les Nazis et la "Solution Finale", 393 p. (lu par Bruno)
Un passionnant essai sur le plus célèbre camp de concentration et d'extermination nazi. Une large part est donnée aux témoignages des victimes et des bourreaux. L'originalité de cet essai est la démonstration que le génocide juif est le fruit de tatonnements et de circonstances autant que d'une idéologie délirante. De plus, loin d'être des exécutants, les responsables de la Shoah - à tous les échelons ! - ont sans cesse été de l'avant dans leur folie meurtrière. Quelques aspects peu connus des crimes nazis sont également dévoilés : la déportation des juifs anglais de Jersey et Guernesey, la persécution des Témoins de Jéhovah et le sauvetage des juifs danois. Pour en savoir plus sur Auschwitz, il existe le site de la Fondation Aushwitz.

Martin Rees, Notre dernier siècle ?, 232 p. (lu par Bruno)
Les menaces sur la planète Terre sont - hélas ! - un sujet de plus en plus d'actualité. Martin Rees, scientifique anglais renommé offre dans ce petit essai clair et bien documenté une réflexion sur les chances de survie de l'humanité dans le siècle. Il les évalue à 50%. C'est aussi l'occasion de pointer du doigt les méfaits des sciences et les dangers potentiels de certaines découvertes. C'est un livre qui ne prend pas le parti du pessimisme forcené mais de la réflexion sensée qui va parfois très loin : peut-on freiner les sciences ? Quid du principe de précaution ? Certaines découvertes en valent-elles le coup ? Le clonage est-il un méfait en soin ? L'auteur évoque également des dangers qui nous menacent : les dangers climatiques, les nanotechnologies, la robotique, la biotechnologie et même... les accélérateurs de particules. C'est ce dernier point qui m'a le plus interloqué ! Rien que pour cela, cet essai - qui se lit comme du petit lait - est vraiment à découvrir.

Dan Rhodes, Timoléon chien fidèle, 226 p. (lu par Françoise)
Je suis très décue de ce bouquin. On rencontre deux personnages cyniques: un viellard homosexuel et un " bosniak" méprisant, un bon à rien ignoble. Le vieux va sacrifier son chien adoré pour garder auprès de lui cet aventurier qui accepte de lui faire "une pipe" une fois par semaine. Très amer.

Anne Rice, Entretien avec un Vampire, 444 p. (lu par Bruno)
Le premier épisode d'une saga sur les vampires qui a inspiré récemment un film. Un roman original quoiqu'un peu clinquant. Je n'en garderai pas de souvenir impérissable.

Howard Roughan, Un mensonge presque parfait, 375 p. (lu par Bernadette)

Ellen Rimbauer, Ma vie à Rose Red (Le Journal intime d'Ellen Rimbauer), 277 p. (lu par Bruno)
Il s'agit du journal intime le plus étonnant qui soit ! Ellen Rimbauer, riche aristocrate américaine a rapporté dans son journal les faits extraordinaires, et toujours non élucidés, qui se sont déroulés dans sa propriété de Rose Red au début du XXe siècle : morts violentes, disparitions inexpliquées et faits paranormaux... Mais ce qui constitue l'intérêt de ce journal (dans une version expurgée) c'est aussi et surtout la vie quotidienne d'une Américaine dans ses frustrations comme dans ses doutes ou ses fantasmes. C'est un livre passionnant, qui est à la fois un document sur le paranormal, un témoignage bouleversant mais aussi une histoire digne de Stephen King. A ne pas manquer ! Pour en savoir plus sur Ellen Rimbauer, il y a ce site.

Christophe Rocancourt, Moi, Christophe Rocancourt, orphelin, play-boy, taulard, 276 p. (lu par Bernadette)
De son enfance malheureuse en haute-Normandie, entre un père alcoolique et une mère prostituée, jusqu'en Colombie britannique en passant par les Etats Unis, Christophe Rocancourt nous raconte son incroyable histoire.

Philip Roth, La Bête qui meurt, 137 p. (lu par Bruno)
Vieil homme et professeur respectable, David Kepesh raconte la passion qu'il a eu quelques années plus tôt avec Consuela, une jeune femme de 24 ans et de trente-cinq ans sa cadette. Roman amoureux autant que réflexion sur la vieillesse et la mort, l'auteur de La Tâche nous offre un livre sobre, élégant, sensible mais aussi osé et sans concession. C'est également un livre grave, poignant qui n'en est que plus fulgurant de par sa concision. Il nous amène vers une fin surprenante que je ne dévoilerai pas ici. Un véritable chef-d'oeuvre qui m'a laissé le souffle coupé et que je conseille à tous !


J.K. Rowling, Harry Potter et la Coupe de Feu, 764 p. (lu par Sandrine)
Une nouvelle rentrée commence pour Harry Potter. Et apparemment, l'année va être riche en événements. Un tournoi s'organise autour de trois grandes écoles de la magie, dont Poudlard : le tournoi des trois sorciers. Un élève de chaque école sera sélectionné pour participer à ce tournoi dangereux et même mortel. Trois jeunes sorciers vont donc participer... En fait quatre, Harry Potter est également choisi pour participer au concours, et bien malgré lui. Harry est jeune et n'a pas assez de connaissances et de pratiques pour être à la hauteur de ses trois coéquipiers. Et d'ailleurs, qui l'a inscrit, pourquoi ? Veut-on le tuer ? Comment va t-il s'en sortir. Un livre drôle, frais, avec un petit brin de frisson. Parfait.

J.K. Rowling, L'Ordre du Phoenix, 1031 p. (lu par Sandrine)
Ca y est Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom est revenu ! Et Harry Potter l'a vu et un de ses camarades s'est fais assasiné sous ses yeux lors du tournoi des trois sorciers ! Mais à priori, personne ne le croit. Pire, on le prend pour fou. Quelques sorciers décident de faire résistance autour du Seigneur des ténèbres sous un nom : L'Ordre du Phoenix, présidé par le Directeur de l'école de Poudlard : Dumbledore. Et encore une fois, Harry va être transporté dans des situations dangereuses et éprouvantes. Car quelqu'un semble l'habiter. Harry est-il fou ? Se fait-il manipuler comme une vulgaire marionnette par Voldemort ? Un tome noir, frissonnnant et dévorant.

J.K. Rowling, Le Prince de Sang Mêlé, 700 p. (lu par Sandrine)
L'avant-dernière saga de Harry Potter : encore un bonheur de lecture. Harry est, dans ce tome, à la découverte de l'histoire de Voldemort. C'est avec Dumbledore qu'il va enfin percer les secrets de son ennemi n°1. Connaître ses failles, son enfance, son histoire lui permettra en effet de mieux pouvoir le combattre par la suite. En parrallèle, nous découvrons les personnages pris dans la découverte de l'Amour avec un grand A. Des petits moments doux qui rabaissent la tension du combat entre Harry et Celui-Dont-On-Ne-Connaît-Pas-le-Nom. Un livre renversant, du début jusqu'à la fin.

J.K Rowling, Harry Potter et le prince de sang-mêlé, 747 p. (lu par Catherine)
Voilà ! C'est la première fois que j'écris ici !
C'est un livre déjà lu par Sandrine, alors fiez-vous à son jugement !
En tant qu'instit' je me dois de suivre la littérature jeunesse...alors Harry Potter, ce n'est pas le pire ! Essayez !

Ann Rule, Et ne jamais la laisser partir, 478 p. (lu par Sandrine)
Ann Rul nous relate ici l'histoire d'une jeune femme Anne-Marie Fahey et de sa liaison passionnée avec Tom Capano, un puissant notable d'une petite ville des Etats Unis. C'est cette liaison qui va signer son arrêt de mort. Cet avocat, l'auteur nous en dresse un portrait terrifiant : manipulateur, tyrannique, menteur, ... et nous dresse tout au lon de son oeuvre les portraits psychologique de chacun des personnages. On en a froid dans le dos. Et en plus, c'est une histoire vraie !

C.J. Sansom, Les larmes du diable, 490 p. (lu par Françoise)
Un avocat bossu est chargé de régler deux affaires difficiles en même temps. Il doit défendre une jeune fille accusée du meurtre de son cousin; Cromwell le charge de retrouver le feu grégeois dit "Les larmes du Diable". Ces deux recherches doivent être réglées en douze jours. On assiste alors à une course folle où le pauvre bossu devra déjoué moultes complots. Ce livre passionnant m'a fait penser au Da Vinci Code.

Romain Sardou, Personne n'y échappera, 350p.(lu par Catherine)
Romain Sardou, fils de Michel du même nom, signe ici un polar plutôt noir mais un peu tiré par les cheveux. Un écrivain psychopathe, un prof d'université se prenant pour un détective, plein de rebondissements, mais on a un peu de mal à y croire...vite lu...décevant... Je vous conseille en revanche L'éclat de Dieu, du même auteur, dans un genre totalement différent, assez original.

Romain Sardou, Une seconde avant Noël, 281 p.(lu par Catherine) Un très joli conte de Noël, où l'on découvre les origines du père Noël, comment il est aidé par les 1001 lutins, les rennes volants, etc...un conte de saison !

Maurice Sartre, Histoires grecques, 458 p. (lu par Bruno)
Comme le titre l'indique, cet essai n'est pas une histoire in-extenso de la Grèce mais un ensemble d'éclairages pointus sur plus de 1000 ans d'Hellénisme. L'auteur part de documents écrits, archéologiques, épigraphiques pour commenter tel ou tel aspect de la civilisation grecque : de l'origine de la cité grecque (v. 1250 av. J.-C.) à la mort d'Hypathie (415 ap. J.-C.) en passant par l'organisation de Sparte, le judaïsme grec ou le développement de l'Hellénisme en Orient à partir des conquêtes d'Alexandre. Les 43 chapitres sont bien sûrs inégaux et certains aspects de la Grèce antique sont malheureusement absents ou peu évoqués (Homère, Périclès ou bien les guerres médiques - lacunes inévitables étant donné le postulat du départ). Pour autant, les éclairages de l'auteur sont non seulement brillants mais en plus très clairs même pour un non-initié. Un coup de chapeau aussi au style impeccable et vivant de Maurice Sartre : une rareté pour un historien !

Lucien Savatier, Le Père blessé, 417 p. (lu par Françoise)
Ce livre nous plonge dans l'univers étroit d'une famille bourgeoise'', catholique du Poitou au début du 20ème siècle. Les enfants, aussi bien les garçons que les filles se retrouvent coincés par le rang social qu'il faut sauvegarder et la religion cette religion hypocrite face à la guerre face à la misère des gens. René le fils ainé doute mais il ne peut rien devant un père et une mère complètement inhibés eux aussi par leur éducation. C'est la guerre de 14-18 aussi qui se déroule et amène le deuil dans la plupart des familles.

Ben Schott, Les Miscellanées de Mr. Schott, 159 p. (lu par Bruno)
" Miscellanées, n. f. plur. (lat. miscellanea, mélanges). Recueil d'ouvrages sur des sujets divers, sans liens entre eux." (Larousse). Ce livre, que j'ai lu in extenso, peut aussi bien se picorer. Ce mélange contient une foule d'informations, de notions culturelles et scientifiques des plus indispensables aux informations les plus anodines : les sept merveilles du monde, la liste des maris de Liz Taylor, le système de classification de Linné, les sept cercles de l'enfer de Dante, la liste des films officiels de James Bond, le code irlandais du duel, les divinités mythologiques ou encore les principales locutions latines. Un livre admirable, devenu best-seller et qui à coup sûr deviendra bientôt un classique que chacun devra posséder.

Alice Sebold, Lucky, 445 p. (lu par Françoise)
Ce livre retrace l'histoire sordide advenue à une jeune étudiante. Elle se fait violer, massacrer. Toute sa vie va basculer ; ses relations familiales amicales vont être bouleversées. Les gens ne vont plus la regarder de la même façon. Elle essaie de faire face à toutes ces difficultés avec un courage extraordianaire. Elle devra affronter la police qui doutera d'elle longtemps mais elle parviendra à faire arrêter et condamner son agresseur.

William Shakespeare, Le Roi Lear, 148 p. (lu par Bruno)
Un classique du théâtre sur les thèmes du pouvoir, de la violence et de la folie. le roi Lear, avant de partager son royaume, déshérite une de ses trois filles, pas assez élogieuse selon lui dans un discours d'hommage. Pourtant, humilié et tourmenté par ses deux autres filles, entouré de quelques fidèles, c'est auprès de celle qu'il avait chassée qu'il trouvera protection et partagera ses souffrances.

Franck Sereni, Montargis-Smolensk Aller et Retour, 84 p. (lu par Bruno)
Un polar bien troussé publié par les éditions Nykta. Etant Montargois, j'ai été ravi de lire ce roman qui s'attarde sur ma petite ville. Mais la plus grande originalité de ce polar est de faire d'incessants allers-retours géographiques (Ukraine, Paris, Montargis) et temporels (de 1940 à 1994) pour trousser une intrigue criminelle sur fond de guerre des gangs, de drogue et surtout de vieilles vengeances. Anciens collabos pédophiles et mafiosos ex communistes sans foi ni loi s'étripent pour notre plus grand plaisir. C'est en plus solidement documenté. A ne pas mettre cependant entre toutes les mains.

Dan Simmons, Le Styx coule à l'envers, 360 p. (lu par Bruno)
Quelle déception ! Ces douze nouvelles de ce très grand romancier américain, maître de la science-fiction, ne sont pas à la hauteur d'un roman comme L'Echiquier du Mal... Quelques nouvelles tournent pourtant leur épingle du jeu : "Vanni Fucci est bien vivant et il vit en Enfer" et "Le Conseiller" par exemple. Pour le reste, passez votre chemin...

Gilbert Sinoué, La reine crucifiée, 395 p. (lu par Françoise)
Inès! tout le monde connait cette noble espagnole amoureuse éperdue de Pédro du Portugal. Un amour fou qui ronge les deux amants. Une intrigue au niveau de l'Eglise, une raison d'état. Pris dans ce tourbillon les deux amants seront sacrifiés.

Reinhard Steiner, Schiele, 39 p. (lu par Bruno)
Une étude concise et claire sur l'un des maîtres et des précurseurs de la peinture moderne. Mort à 27 ans seulement, Schiele a laissé une oeuvre qui marque surtout par son audace visuelle (ses célèbres nus). Mais l'auteur s'intéresse surtout à l'aspect psychologique de l'oeuvre et se demande ce qui aurait pu advenir de l'oeuvre de Schiele sans sa mort prématurée : ses dernières peintures paraissent plus apaisées.

Chantal Thomas, Comment supporter sa Liberté, 149 p. (lu par Bruno)
Ceux qui s'attendent à voir dans cet essai une suite de conseils (façon Jacques Salomé...) peuvent passer leur chemin. Il s'agit en fait d'une disgression philosophique et littéraire sur la liberté et ses contraintes : la solitude, le travail, les voyages et même le suicide. Un livre pas franchement indispensable.

Alice Thomas Ellis, Leshabits neufs de Margaret, 208 p. (lu par Bernadette)

Sigrid Undset,
Vigdis la farouche, 180 p. (lu par Sandrine)
L'histoire se déroule au Moyen Age scandinave. Un jeune homme et une jeune femme se rencontrent lors d'un banquet. Ljöt s'éprend de le belle jeune fille et abuse d'elle. Vigdis le repousse et Ljöt, désespéré, retourne en Islande. Vigdis se rend compte très vite qu'elle est enceinte et décide de s'enfuir. Elle vivra alors dans la solitude et dans la honte avec son enfant, Ulvar. Quant à Ljöt, sa vie restera morne, triste et pleine de désespoir de la femme qu'il aime encore. Plusieurs années plus tard, Vigdis demandera à son fils, Ulvar une faveur : tuer Ljöt.

Jack Vance, Marune : Alastor 933, 186 p. (lu par Bruno)
Dans une galaxie lointaine, à une époque indéterminée, est retrouvé un jeune homme errant et amnésique. Son enquête l'amène à découvrir qu'il s'appelle Efraïm, qu'il est prince rhune, peuple de la planète Marune dans la constellation Alastor et qu'il a été la victime d'une machination politique. Un livre de science-fiction d'un grand maître de la SF américaine somme toute assez banal : une intrique mince, des descriptions de la société rhune parfois obscures, des raccourcis aussi (qui est Dervas ? Que devient-elle ?). Il y a heureusement un héros attachant, entouré de belles (mais dangereuses) ennemies, ce qui donne un peu de piment au livre. En un mot : bof !

Fred Vargas, Debout les morts, 282 p. (lu par Bernadette)

Paul Veyne, L'Empire gréco-romain, 865 p. (lu par Bruno)
Cet essai ambitieux a été un récent best-seller surprise. Je serais curieux de connaître l'avis de quelques uns de ces nombreux lecteurs. le mien est plus que mitigé. Autant j'avais été enthousiasmé par l'essai de Maurice Sartre (Histoires grecques, voir ma critique par ailleurs) autant celui-ci est une grande déception. D'abord, cet essai non chronologique est un mélange d'études très hétéroclites. Ensuite parce que pour certains de ces chapitres on est assez loin de la thèse d'un empire romain à la fois grec et romain (les chapitres sur Palmyre et sur le stoïcisme ont-ils leur place dans ce livre ?). Enfin parce que l'aspect historique est souvent gommé au profit de thèses sur le stoïcisme ou l'art de Palmyre notamment. Des centaines de pages m'ont semblé franchement confuses et d'une très grande complexité pour qui n'est pas spécialiste de la philosophie, de l'art ou de la théologie. Malgré tout, certaines thèses sont intéressantes : sur l'aspect sacré de l'empereur ou sur la fin des gladiateurs. Bon, il y a quand même 600 pages de trop. Pour les 250 pages restantes, pourquoi pas ?

Jennifer Weiner, Envies de fraises, 457 p. (lu par Sandrine)
Les histoires de 4 femmes tout au long de leur début de maternité. Elles se rencontrent lors d'un cours de yoga prénatal. Une amitié naît et où fous rires, contrariétés et soutien mutuel rytment la vie de ces femmes, nouvelles mamans.

Rebecca Wells, Fleurs de Ya-ya, 342 p.
Dans une petite ville de Louisiane, aux Etats-Unis, nous nous introduisons dans les vies de 4 femmes, se jurant amitié éternelle depuis qu'elles ont 4 ans : ce sont les Ya-Ya. Alors bien sûr, elles se marient, elles ont des enfants, leurs vies seront scandées par quelques scandales, les "traditions pesantes de ce Sud profond, enferré dans la bigotterie et le racisme", et ce, en plein milieu des années 60. Les Ya-ya et les petits ya-ya (les enfants) ne passent pas inaperçus dans cette petite bourgade qui n'aspire qu'au calme, voire à la morosité. Pour moi, un des meilleurs livres que j'ai lu cette année !

Ruth White, La fin de l'été 189 p. (lu par Sandrine)
1955. Summer, Lyric et Poppy font partie d'une petite famille des Etats Unis du Sud. Poppy, le père, décide un jour de déménager avec ses deux filles au nord pour trouver un travail et changer de vie. Celle-ci débute difficilement entre la quête d'un travail pour Poppy et les bouleversements dans le vie des deux filles. Mais ma foi, tout s'arrange pour le mieux dans l'ensemble. Dans l'ensemble seulement, car Summer, l'aînée, se renferme, développe des hallucinations de plus en plus "folles" et séloigne de plus en plus de la réalité pour s'enfoncer dans son monde. Pour Poppy et Lyric, la vie de famille devient l'enfer.

Martin Winckler, Camisoles, 279 p. (lu par Sandrine)
L'histoire se déroule en automne 2008 où plusieus crimes se chevauchent : un avocat réputé, un médecin célèbre en relation étroite avec le ministère de la santé et la présentatrice d'une émission de téléréalité. Au fil du livre, nous cernons plus clairement les liens entre les morts suspectes. Ce sont le juge Watteau, prisonnier de son fauteuil, Claude de Lermigrat, sa mère et le Dr Charly Lhombre tout franchement débarqué dans un hôpital psychiatrique peu commun et le plus célèbre du pays, qui vont aller de surprise en surprise et élucider ces trois mystères. Un polar absolument GE-NIAL ! Allez-y, lisez Martin Winckler, vous ne serez pas déçu !

Tom Wolfe, Le Bûcher des Vanités, 918 p. (lu par Bruno)
Shermann McCoy, brillant et richissime trader à Wall Street à la fin des années 80, commet un soir avec sa maîtresse un accident de voiture : ils percutent dans le Bronx un jeune noir avant de prendre la fuite. Ce fait divers a priori ordinaire déclenche une suite de réactions qui vont transformer le riche financier chauffard en victime idéale : procureurs, hommes politiques, lobbyistes pro-noirs, journalistes, policiers s'acharnent contre McCoy qui, en quelques jours, perd tout. Ce roman brillant et percutant (mais non sans humour), interroge la société américaine sur le pouvoir destructeur de la justice et des médias. Il pointe également du doigt la notion de culpabilité. Ce roman a déjà vingt ans mais il reste vraiment d'actualité ! Ce pavé peut faire peur (920 pages) mais c'est un livre que l'on lit d'une traite, grâce notamment à des dialogues incisifs. Voir le site (américain) de l'auteur.